Des dosimètres russes au Japon

Les dosimètres russes Soeks pris d’assaut au Japon

© AFP 2017 TORU HANAI
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Après la catastrophe à la centrale nucléaire de Fukushima, les Japonais ont été pris de court, faute de compteurs mesurant le taux de radioactivité dans l’air, et les dosimètres russes Soeks sont tombés à pic sur le marché nippon, a raconté à Sputnik le directeur régional de Soeks Japan, Mikhaïl Mozjetchkov.

On pourrait penser qu’après les bombardements nucléaires d’Hiroshima et de Nagasaki, les Japonais ne se sépareraient pas de leurs compteurs Geiger individuels, mais il n’en est rien en réalité, a déclaré à Sputnik Mikhaïl Mozjetchkov.

« En réalité, la catastrophe à la centrale nucléaire de Fukushima a pris au dépourvu les Japonais, car il n’y avait tout simplement pas à l’époque d’appareils de mesure des radiations en vente libre », a constaté l’interlocuteur de l’agence.

Et de rappeler que la société russe Soeks livrait ses dosimètres sur le marché japonais depuis la catastrophe à la centrale nucléaire de Fukushima en mars 2011.

« Notre production a été vite appréciée, et les clients se sont littéralement rués sur les dosimètres Soeks, de sorte que les commerçants se sont vite retrouvés en rupture de stock », a indiqué le responsable.

Il l’explique notamment par la qualité des Soeks qui sont à la fois des appareils individuels de mesure des radiations et des testeurs de nitrate. Qui plus est, ces boîtiers sont très faciles à manier.

Pendant que des milliers d’ouvriers et d’ingénieurs s’appliquent à atténuer les conséquences de la catastrophe à la centrale nucléaire de Fukushima, les militants locaux envisagent d’en faire un lieu touristique afin d’en conserver la mémoire pour les générations futures. Ils ne cachent pas que l’idée leur est venue des tours organisés dans la zone de Tchernobyl. Mais bien qu’en 30 ans, le taux de radiation à Tchernobyl ait diminué de moitié, les médecins avertissent qu’il est dangereux d’y rester longtemps.

La conclusion s’impose d’elle-même : que ce soit à Fukushima ou à Tchernobyl, on ne pourra absolument pas se passer du dosimètre individuel !

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