Honte de la famille à Fukushima

Revendiquer le droit et on devient la honte de la famille à Fukushima

22/1/2016 Katsumi HASEGAWA

 La situation à Fukushima nous brise le cœur. Non seulement par les pertes, les dégâts et la contamination, mais aussi par la destruction des liens humains et communautaires.

Il devient de plus en plus difficile de parler de la radioactivité ou de la contamination à Fukushima et ses alentours. Si on en parle ou si on quitte Fukushima, on est considéré comme traître. La brimade atteint les proches y compris ceux qui restent à Fukushima. C’est souvent pour cette raison que les gens se taisent : c’est pour protéger leurs proches.

Le témoignage court de M. Katsumi HASEGAWA, un des fondateurs de l’association nationale des refugiés pour revendiquer le droit de déplacement le montre bien. (Kurumi SUGITA)

Le monde n’est pas aussi indulgent que les gens le pensent.

Moi qui suis un des fondateurs de l’Association nationale des refugiés pour revendiquer « le droit de déplacement » (« Hinan no kenri » wo motomeru zenkoku hinansha no kai ) , je suis traité comme la honte de la famille par mes proches à Fukushima.

Ma belle-mère se fait petite.

Je suis peiné pour elle.

Il y a quelque chose qui ne va pas…

Au fond, c’est « la manière d’être de notre Nation » qui est fausse.

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