Redémarrage chez Tepco

Redémarrage de centrale nucléaire évoqué pour Tepco au Japon

Reuters 
REDÉMARRAGE DE CENTRALE NUCLÉAIRE ÉVOQUÉ POUR TEPCO AU JAPON
La centrale nucléaire de Tokyo Electric Power (Tepco), Kashiwazaki-Kariwa, à Kashiwazaki. Tepco, l’opérateur de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima, pourrait remporter le feu vert des autorités pour le redémarrage d’une autre de ses centrales nucléaires, une annonce qui a fait grimper son titre. /Photo d’archives/REUTERS/Kim Kyung-Hoon

TOKYO (Reuters) – Tokyo Electric Power (Tepco), l’opérateur de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima, pourrait remporter le feu vert des autorités pour le redémarrage d’une autre de ses centrales nucléaires, une annonce qui a fait grimper son titre.

La centrale de Kashiwazaki-Kariwa, la plus grande du monde, pourrait obtenir l’autorisation du régulateur japonais dès la semaine prochaine pour démarrer deux réacteurs, ont rapporté jeudi le quotidien Yomiuri et d’autres organes de presse.

L’action Tepco a pris 2,76% à 447 yens jeudi, après avoir atteint un pic de 450 yens en cours de séance, alors que l’indice Nikkei a terminé en progression de 0,2%.

Ce feu vert permettrait au groupe – qui a été très critiqué pour son laxiste en matière de sécurité et sa faible réactivité lors de la fusion du coeur des réacteurs de sa centrale de Fukushima Daiichi en mars 2011 à la suite d’un tremblement de terre et d’un tsunami – d’exploiter une centrale nucléaire, alors que les autorités ont mis en doute sa capacité à le faire.

Il s’agirait en outre du premier réacteur du même modèle que ceux qui sont entrés en fusion à Fukushima en 2011 à redémarrer.

Un porte-parole de Tepco a refusé de commenter ces informations.

Mais le redémarrage de la centrale doit franchir plusieurs obstacles et notamment obtenir également le feu vert du gouverneur de la préfecture de Niigata au Japon, Ryuichi Yoneyama, qui a fait savoir en juin qu’il n’envisagerait pas une reprise d’activité avant que Niigata ait bouclé son propre examen de sécurité qui pourrait se terminer en 2020 au plus tôt.

De nombreuses centrales nucléaires japonaises restent engagées dans le processus de demande de licence d’exploitation après la catastrophe de Fukushima.

Cinq des 42 réacteurs sont actuellement en exploitation après examen, le nombre le plus élevé depuis que la catastrophe a débouché sur l’arrêt de toutes les centrales nucléaires.

Toutes les centrales ayant redémarré fonctionnent avec des réacteurs d’un autre modèle qu’à Fukushima, avec une technologie qui, selon les experts, réduit les risques d’accident.

(Aaron Sheldrick et Osamu Tsukimori, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Marc Angrand)

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