A Fukushima, un festival millénaire impressionnant met en scène 500 chevaux et des hommes en tenue médiévale
mardi 2 août 2016 / Kenji Sugano
Du 23 au 25 juillet dernier, la ville de Sōma dans la préfecture de Fukushima a comme chaque année vibré avec son festival, le Sōmanomaoi (相馬野馬追), littéralement la « chasse aux chevaux sauvages de Sōma. »
Unique en son genre, il met en scène près de 500 chevaux et autant d’hommes en tenue médiévale venus vivre une expérience dont les prémices remontent au 10e siècle.
A cette époque, Taira no Masakado, autoproclamé « nouvel empereur » (shinnō), dont la fille occupera le château de la ville après sa mort, organise un rassemblement de chevaux et troupes ennemies qui servira d’entraînement militaire. C’est le début de ce festival.
Dans l’ambiance, on n’est pas loin de la folie du Palio de Sienne. L’aspect guerrier évoqué reste tout de même très bon enfant.
Durant les trois jours de festivité, on fait des courses en armure, on rattrape des drapeaux lancés par des feux d’artifices et qui tombent du ciel, et on catpure des chevaux lâchés à mains nues. Après la catastrophe dite de Fukushima en mars 2011, le festival avait dû être annulé car on manquait de chevaux. Depuis quelques années néanmoins, l’événement a repris avec une foule chaque année plus nombreuse.
Résumé des trois jours :
Drapeau tombés du ciel :