Fukushima, la contamination à l’iode

DOCUMENTAIRE. Fukushima, la contamination à l’iode

Olivier Lascar

Par Olivier Lascar

4e épisode du film de Gil Rabier et Claude-Julie Parisot, présenté en avant-première sur le site de Sciences et Avenir.

4e épisode du documentaire de Gil Rabier et Claude-Julie Parisot. © Kami Productions4e épisode du documentaire de Gil Rabier et Claude-Julie Parisot. © Kami Productions

« Quand le nuage radioactif est chargé d’iode, c’est la thyroïde qui va être l’organe cible, parce que la thyroïde se nourrit d’iode naturellement. Et comme elle se nourrit d’iode naturellement, elle va aussi se nourrir d’iode radioactif. Il va donc y avoir une compétition entre l’iode naturel et l’iode radioactif. Et là, on a un risque de cancer radio-induit, dû à des accident nucléaire ». Les explications de Nicolas Foray, radiobiologiste à l’INSERM, éclairent l’une des préoccupations majeures des habitants de Fukushima, plus de 4 ans après l’accident du 11 mars 2015 ayant ravagé la centrale nucléaire. La santé des enfants est particulièrement fragilisée, puisque leur thyroïde est en formation. Dans ce 4e épisode du film « Fukushima, des particules et des hommes », Nicolas Foray rappelle ainsi que 6000 cas de cancer radio-induit ont été constatés à Tchernobyl chez des enfants, dans les années ayant suivi la catastrophe.

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