Fukushima : les Japonais témoignent

Fukushima : les Japonais témoignent

Deux collégiens japonais ont fait leurs adieux à Castres : pour eux, l'aventure s'arrêtait lundi soir./DDM M.A.
Deux collégiens japonais ont fait leurs adieux à Castres : pour eux, l’aventure s’arrêtait lundi soir./DDM M.A.
 

Lundi soir, une trentaine de personnes ont investi le lycée De La Salle pour une soirée plutôt dramatique. La projection d’un film sur Fukushima, «Zone de vie dans l’oubli», a donné lieu à un échange entre Japonais et Castrais, quatre ans après la catastrophe nucléaire.

Les associations Ganbalo (Paris) et SanSan (Lautrec) se sont associées pour accueillir pendant une semaine sept collégiens de Fukushima dans le Tarn (voir notre édition de dimanche). Lundi soir, tous se sont retrouvés à Castres pour échanger avec le public castrais. Le documentaire «Zone de vie dans l’oubli» sur le sort des animaux abandonnés à Fukushima a ému tous les spectateurs, Japonais et Français confondus. Le film évoque le désarroi des zones abandonnées par les hommes après l’accident nucléaire. Les animaux d’élevage et domestiques y ont été laissés par leurs maîtres, et beaucoup sont morts, «témoins directs de la catastrophe», précise le narrateur. La projection du documentaire a été interrompue par le départ anticipé de deux jeunes Japonais, qui ont dû rentrer au Japon plus tôt que prévu. «Je ne savais pas que les animaux étaient traités de cette façon, et je vais en parler aux Japonais à mon retour», s’est ému l’un d’eux. À l’issue de la soirée, le président de l’association Ganbalo Kazunori Togashi a rappelé qu’«il ne faut pas attendre pour s’occuper et soigner les enfants victimes de Fukushima.» Hier, les huit jeunes Japonais ont quitté le Tarn pour d’autres horizons.

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