L’UMIH Yonne dénonce…

L’UMIH Yonne dénonce le retrait des préenseignes dérogatoires

L’UMIH Yonne dénonce le retrait depuis le jeudi 9 juillet par la DRIRE (Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement), des préenseignes dérogatoires des cafés hôtels, restaurants, sans concertation ni information des professionnels préalablement.

« La veille du week-end du 14 juillet, au début de la saison estivale, cette action est incompréhensible pour les professionnels. Elle aura pour conséquence l’absence d’indication pour localiser les établissements touristiques, alors que cette période représente pour beaucoup d’entre eux l’essentiel de leur activité annuelle. Cela impactera nécessairement la fréquentation de la clientèle et entrainera une baisse du chiffre d’affaire de ces entreprises avec le risque de fermetures d’établissements et de suppressions d’emplois. Il est indispensable pour nos établissements d’être localisés facilement par les usagers et de répondre à leur besoin en terme d’hébergement et de restauration.  En pleine saison estivale, les professionnels du tourisme n’auront ni préenseignes dérogatoires ni panneaux SIL, qui, vus les délais impartis ne seront pas mis à leur disposition avant le 13 juillet. » s’agace Éric MOUTARD, Président UMIH Yonne.

En effet, si à compter du 13 juillet prochain, les hôtels et restaurants doivent avoir retiré leurs préenseignes dérogatoires (Loi dite Grenelle II), la réglementation prévoit que ces activités ne pourront dorénavant être signalées que dans le cadre de la Signalisation d’Information Locale (SIL). La mise en place de cette signalétique relève du département. C’est pourquoi l’UMIH Yonne avait écrit au Préfet pour lui demander, dans le cadre de l’élaboration de la SIL, des règles claires et harmonisées qui prennent en considération l’activité économique des établissements en maintenant ce principe d’information locale. A ce jour, l’UMIH Yonne n’a reçu aucune réponse de la préfecture sur les démarches de SIL.

Au niveau national, l’UMIH a également demandé à Ségolène ROYAL, ministre de l’Ecologue, du Développement durable et de l’Energie, d’accorder un report de l’obligation de suppression des pré enseignes dérogatoires au minimum de trois mois, afin de ne pas pénaliser les professionnels du tourisme pendant la saison estivale.

« A l’heure où dans les zones rurales comme dans les zones urbaines les activités des TPE-PME sont déjà très fragilisées et soumises à une pression réglementaire très forte, la priorité doit être donnée pour que demain, les hôtels et restaurants ne soient pas les oubliés de la saison estivale. », conclut Éric MOUTARD.

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