
Les Japonais sont obligés, 4 ans après Fukushima, de revenir au nucléaire
Après la catastrophe nucléaire survenue 2011 à Fukushima, les 48 réacteurs répartis sur le territoire nippon sont toujours à l’arrêt, après avoir été stoppés progressivement, alors que cette catastrophe avait mis en évidence les négligences en matière de sûreté de la centrale endommagée.
Son exploitation, confiée au privé, qui est soupçonnée d’avoir privilégié la baisse des coûts et les profits, au détriment de la sécurité.
Depuis, le contexte a changé, avec la création en septembre 2012, d’une autorité de régulation nucléaire, l’ARN, qui étudie le redémarrage de 17 réacteurs.
De plus, depuis l’entrée en vigueur en juillet 2013, de nouvelles normes, plus sévères vis-à-vis des risques de catastrophes naturelles, à l’origine de la catastrophe de Fukushima, les procédures de certification sont longues et fastidieuses.
Ainsi, l’ARN, après 14 mois d’enquête et d’examen, a donné son feu vert technique pour la remise en exploitation d’une centrale à l’arrêt.