A Fukushima, des actions à réactions
Le nouveau ministre japonais de l’Industrie, Yoichi Miyazawa, a reconnu posséder 600 actions de la compagnie d’électricité Tepco, gérante de la centrale nucléaire de Fukushima, un dossier que supervise justement le très puissant Meti (ministère de l’Industrie). Or, c’est lui qui supervise les suites de la catastrophe de mars 2011 et qui pousse pour que redémarrent les réacteurs des autres centrales. Une relance dans l’intérêt financier des actionnaires de Tepco qui entend réduire sa facture d’hydrocarbures, nécessaires pour faire tourner les centrales thermiques. Cette révélation intervient après que Miyazawa a reconnu avoir fréquenté un bar sado-maso de Hiroshima. Deux ministres (celle de l’Industrie, Yuko Obuchi, et celle de la Justice, Midori Matsushima) ont déjà dû démissionner lundi pour des histoires d’argent mal dépensé, moins de deux mois après leur entrée dans le nouveau gouvernement du conservateur Shinzo Abe.