Japon 2014 – Fukushima/295

Une expédition russe aux îles Kouriles sur les traces de Fukushima

Une expédition russe aux îles Kouriles sur les traces de Fukushima

Par La Voix de la Russie | Les spécialistes de l’agence russe Rosatom sont partis étudier près des îles Kouriles les conséquences de l’accident sur la centrale nucléaire Fukushima en 2011. Pendant 28 jours, les membres de l’expédition chercheront les traces des rejets qui sont probablement restées dans cette région après l’accident sur la centrale nucléaire japonaise.

Une quinzaine de spécialistes russes dans le domaine de la radiation – des représentants du Rosatom, Roshydromet, du ministère de la Défense et de l’Université Maritime d’Extrême Orient – ont pris le large depuis le port de Vladivostok à bord du navire Professeur Khlustine. C’est la troisième expédition chargée de l’observation de la radiation du côté de l’Extrême-Orient et de la chaîne des Kouriles. Après la catastrophe de Fukushima, il faut réaliser de telles études non une fois, mais régulièrement, a souligné le chef du Laboratoire de la sécurité radio-écologique Stanislav Chabalev dans une interview à La Voix de la Russieavant le départ du navire. D’après lui, cette année, « les études seront plus larges que les années précédentes ».

« Sera surveillée la présence des radionucléides technogènes dans l’air, on vérifiera la présence dans l’eau du césium, du strontium et du tritium, ainsi que partiellement – du plutonium. On prélèvera des échantillons du sol, de l’herbe et des hydrocoles, par exemple, des mollusques. Au cours de l’expédition, tout cela sera étudié pour vérifier la présence des radionucléides. »

Au dire du spécialiste, les expéditions précédentes – en 2011 et 2012 – ont montré que par la présence du césium-137, du strontium-90 et d’autres substances dangereuses dans l’eau maritime et le sol, on ne peut pas dire que l’influence de l’accident la centrale nucléaire japonaise est très grande. Cette influence sur le territoire de la Russie est minime, elle ne présente pas de danger. L’expédition donnée devrait confirmer ce fait, a remarqué Stanislav Chabalev. Une autre tâche non moins importante est l’étude des processus du comportement de la radiation en mer et sur la ligne côtière.

« Des changements pour le mieux pouvaient y avoir lieu, c’est probablement bien le cas. Quelque chose est parti dans l’océan, s’est dissout dans ses vastes espaces, les radionucléides de courte durée se sont désagrégés. Mais des processus négatifs ont peu avoir lieu également. Il faut contrôler cela, être persuadé que la radiation ne dépasse pas le niveau de fond dans nos eaux territoriales, sur nos îles et dans les lieux où nous effectuons la pêche. »

Les données du monitoring sont nécessaires pour assurer la sécurité du développement de l’énergie nucléaire pour les gens et le travail des centrales nucléaires – qui fonctionnent déjà ou qui sont en train d’être construites. « Nous tentons d’apprécier comment les mesures entreprises par la partie japonaise après l’accident de Fukushima ont influencé la minimisation du préjudice, le fait que les radionucléides ont cessé de pénétrer dans l’environnement », a communiqué le chercheur. Il trouve que cette appréciation est importante pour la prise de décisions correctes dans le domaine de la sécurité et du développement de l’énergie atomique civile en Russie.

Après l’accident à la centrale nucléaire de Tchernobyl, l’accident à la centrale japonaise Fukushima est la plus grande de l’histoire des catastrophes nucléaires civiles. Ce dernier s’est passé dans le Nord-est du Japon le 11 mars 2011 après un tremblement de terre très puissant. Après les secousses souterraines, un tsunami, une vague de 14 mètres de haut, a inondé quatre réacteurs sur six et a mis hors service le système de refroidissement. /N
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