Japon 2014 – Fukushima/70

La centrale nucléaire Fukushima-1 fait parler d’elle de nouveau

La centrale nucléaire Fukushima-1 fait parler d’elle de nouveau

Photo : EPA

Par La Voix de la Russie | Sur la centrale nucléaire japonaise Fukushima-1, il y a un nouvel accident. Plus de 100 tonnes d’eau hautement radioactive nécessaire pour le refroidissement des réacteurs endommagés ont fui d’un des réservoirs. Les écologues estiment que l’incident aura un impact extrêmement négatif : pour la réduction du fond radioactif, plusieurs années peuvent être nécessaires, sinon plusieurs décennies. De plus, les répétitions des fuites sont possibles.

Le chercheur du centre des crises de l’Institut des problèmes du développement sûr de l’énergie atomique Sergei Krasnoperov parle dans l’interview à La Voix de la Russie des difficultés que les Japonais ont dû surmonter.

Un problème se pose devant eux : le refroidissement des réacteurs et des réservoirs. L’eau s’y accumule directement dans la zone des travaux. Naturellement, l’eau peut fuir des réservoirs. Parce que l’équipement n’est pas sûr, il n’est pas parfait. C’est pourquoi, les fuites se prolongeront, si on ne résout pas le problème avec l’eau dans cette zone.

À en juger par les faits, les spécialistes japonais n’ont pas pu tirer des leçons des erreurs précédentes et de l’information inquiétante à la veille des événements actuels. L’expert de l’énergie atomique Igor Ostretsov a marqué que le travail avec l’eau radioactive sur la centrale nucléaire était loin d’être idéal, et que l’information répandue par la partie japonaise pouvait ne pas correspondre à la réalité.

Il y en a beaucoup. Ils la stockent dans de grands réservoirs, ils en ont en quantité immense. Evidemment, lorsque, pour des raisons technologiques, il faut s’en débarrasser, on sera obligé de la déverser. Et cela est présenté comme des fuites accidentelles. Mais l’essentiel, c’est qu’au cours du refroidissement avec de l’eau de la zone incontrôlable, (il est impossible de pénétrer sous la gaine du réacteur), elle se répand non seulement sousles chapelets hydrauliques.

D’ailleurs, bien que la situation reste complexe, les représentants de la compagnie-opérateur de la centrale nucléaire Tokyo Electric Power ont exclu la possibilité de la pénétration du liquide pollué dans l’océan. Les spécialistes russes n’ont pas cette information non plus. L’eau se répand directement sur le territoire de la centrale, où se passent les travaux de la liquidation de l’accident. Il reste à espérer que les menaces aux États voisins, y compris à la Russie, n’apparaîtront pas désormais.

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