Tepco gère les déchets de Fukushima avec le même mépris de la légalité et de l’humain qu’il a géré la centrale. Les fuites d’eau de la centrale dans l’océan ne sont pas arrêtées. Les déchets sont jetés un peu n’importe où, leur gestion étant confié à la mafia. La santé de la planète est menacée.

Il est fait appel à la pègre – les Yakuza – qui embauche – plus ou moins brutalement – des SDF pour se débarasser n’importe comment des déchets au petit bonheur la chance, comme le fait pareillement la Mafia en Italie. Tepco illustre l’aboutissement de la logique libérale grâce à l’abdication politique (il y a soit une grosse dose de bêtise ou de la corruption).

Le Pacifique n’est pas une mer fermée et les Européens mangent des poissons qui en proviennent (le saumon de l’Alaska, le thon rouge, …).

La pollution du Pacifique n’est pas bénigne. Des marins de la marine américaine du Pacifique se sont intoxiqués à bord de leurs bateaux, l’eau douce est de l’eau de mer désalinisée : Fukushima : 51 marins américains portent plainte contre Tepco.

La France compte de nombreux territoires dans le Pacifique (Polynésie, Nouvelle-Calédonie) qui sont directement menacés par Tepco et la mafia japonaise, sans parler de l’industrie du tourisme. Il est peu probable que plonger ou se baigner dans de l’eau radiocative reste encore longtemps vendeur. On n’entend pas le gouvernement sur cette affaire.

On n’entend pas non plus l’Australie et la Nouvelle-Zélande qui s’inquiétaient pourtant très sérieusement de la pollution nucléaire lors des essais à Moruroa, jusqu’à faire condamner la France par la Cour internationale de Justice.

Un forte concentration de la population mondiale est exposée au péril de la pollution nucléaire du Pacifique, sans parler des populations consommant les exportations de produits provenant de ces pays. Le Japon, la Chine, la Malaisie, l’Indonésie, les Philipinnes, Singapour, l’Inde, les USA, le Canada, la Russie ont des populations ainsi directement exposées.

Le Pacifique devient un bouillon de culture radioactif et la gestion de ce problème sanitaire mondial est confié à la pègre, dans le silence. Il est beau le discours sécuritaire d’Obama & Co. Business first. Le fascisme mou de l’indifférence et le mensonge du capital sont à l’oeuvre.

Pendant ce temps la société internationale persécuté et poursuit des gens comme Paul Watson, qui défend la faune maritime (Sea Shepherd Conservation Society). Il a demandé l’asile politique à la France, qui le lui a courageusement refusé, comme pour Edward Snowden. Quel beau pays des droits de l’Homme…