Fukushima: Tepco localise un flux d’eau ruisselant sous la centrale

Ce volume augmente chaque jour de 400 tonnes, en raison de l’infiltration de quantités massives d’eau sous les bâtiments et de la nécessité de continuer à refroidir les réacteurs.
La localisation des points d’entrée de cette eau naturelle est essentielle pour pouvoir stopper efficacement le flux et éviter sa contamination puis sa fuite dans l’océan Pacifique voisin.
Le gouvernement nippon a annoncé mardi un plan d’urgence pour venir à bout de l’hémorragie d’eau radioactive.
Il prévoit de construire un «mur de glace» vertical souterrain pour isoler le sous-sol de la centrale de l’océan ainsi que des nappes souterraines et éviter l’entrée et la sortie d’eau, mais les coûteux travaux envisagés nécessiteront deux années.
Plusieurs voix se sont élevées pour appeler les étrangers à la rescousse.
«Il est indispensable de coopérer avec des organismes et experts étrangers», a déclaré Takuya Hattori, un ex-directeur du site nucléaire Fukushima Daiichi et actuel président du Forum des industriels japonais de l’énergie atomique. «Le problème de la contamination des eaux souterraines aux abords d’une centrale n’est pas propre à Fukushima Daiichi, il y a de nombreux exemples ailleurs, et donc une connaissance et une expérience en la matière».
La situation à Fukushima a ressurgi ces derniers jours à la une des médias en raison de l’annonce de multiples fuites en provenance d’énormes réservoirs de stockage d’eau hautement radioactive et dans la mer.