Japon 2013 – Après le déluge/27

L’Isle le 6 février

Fukushima: un ancien patron de la sûreté nucléaire entendu par la police

 

Un ancien patron de la Commission de sûreté nucléaire au Japon a été entendu par la police dans le cadre de l'enquête sur l'accident nucléaire de Fukushima en mars 2011, a rapporté dimanche la Télévision publique NHK.

Un ancien patron de la Commission de sûreté nucléaire au Japon a été entendu par la police dans le cadre de l’enquête sur l’accident nucléaire de Fukushima en mars 2011, a rapporté dimanche la Télévision publique NHK.

 

03 FÉVRIER 2013

AFP – Un ancien patron de la Commission de sûreté nucléaire au Japon a été entendu par la police dans le cadre de l’enquête sur l’accident nucléaire de Fukushima en mars 2011, a rapporté dimanche la Télévision publique NHK.

Les enquêteurs ont auditionné Haruki Madarame, ancien chef d’une instance d’expertise et de conseil techniques auprès du cabinet du Premier ministre, impliquée dans la gestion de la crise suivant le séisme et le tsunami qui ont dévasté le nord-est du pays et entraîné un désastre atomique à la centrale Fukushima Daiichi.

Selon la NHK, M. Madarame est visé par une plainte des riverains de Fukushima qui l’accusent de négligences.

Ils lui reprochent notamment d’avoir tardé à rendre public des informations sur la contamination autour de la centrale mais aussi de n’avoir pas pris les mesures nécessaires pour protéger la centrale d’un tsunami.

La commission de sûreté nucléaire oeuvrait en parallèle de l’agence de sûreté nucléaire qui, elle, était jugée trop inféodée au ministère de l’Industrie. Les deux ont été remplacées en septembre 2012 par un organisme indépendant.

Les enquêteurs ont également auditionné des responsables de Tokyo Electric Power Co (Tepco), l’exploitant de la centrale accidentée, selon la NHK.

Quatre des six réacteurs de la centrale Fukushima Daiichi ont été gravement endommagés par le séisme et le tsunami dans le nord-est du Japon le 11 mars 2011, rejetant des quantités considérables de substances radioactives dans l’environnement et conduisant 160.000 personnes à quitter leur domicile.

Fukushima: 2.145 photos inédites prises dans le mois suivant l’accident

 

Ouvriers en combinaisons intégrales incrédules devant des bâtiments fracassés et inondés, salles de contrôle dévastées et autres scènes de désolation: près de deux ans après l'accident de Fukushima Tepco a publié quelque 2.145 photos inédites des premiers jours.

Ouvriers en combinaisons intégrales incrédules devant des bâtiments fracassés et inondés, salles de contrôle dévastées et autres scènes de désolation: près de deux ans après l’accident de Fukushima Tepco a publié quelque 2.145 photos inédites des premiers jours.

Ces images confirment, s'il en était encore besoin, la gravité des dommages infligés aux bâtiments qui abritent les réacteurs 1 à 4, de loin les plus abîmés. Elles relatent aussi les conditions extrêmes dans lesquelles se sont débattus les techniciens de Tepco et pompiers restés sur place pour éviter de justesse que le désastre ne dégénère en

Ces images confirment, s’il en était encore besoin, la gravité des dommages infligés aux bâtiments qui abritent les réacteurs 1 à 4, de loin les plus abîmés. Elles relatent aussi les conditions extrêmes dans lesquelles se sont débattus les techniciens de Tepco et pompiers restés sur place pour éviter de justesse que le désastre ne dégénère en « apocalypse » nucléaire.

 

 

04 FÉVRIER 2013 – 14H01

AFP – Ouvriers en combinaisons intégrales incrédules devant des bâtiments fracassés et inondés, salles de contrôle dévastées et autres scènes de désolation: près de deux ans après l’accident de Fukushima Tepco a publié quelque 2.145 photos inédites des premiers jours.

Ces clichés révèlent des vues jusqu’à présent inconnues du grand public, prises aux pires moments, entre les 15 mars et 11 avril 2011, dans le complexe atomique ravagé par le séisme et le tsunami du 11 mars.

Ces images confirment, s’il en était encore besoin, la gravité des dommages infligés aux bâtiments qui abritent les réacteurs 1 à 4, de loin les plus abîmés.

Elles relatent aussi les conditions extrêmes dans lesquelles se sont débattus les techniciens de Tepco et pompiers restés sur place pour éviter de justesse que le désastre ne dégénère en « apocalypse » nucléaire.

Elles rappellent en outre le peu de moyens dont ils disposaient face à des réacteurs pleins de combustible en fusion, des bâtiments explosés, des systèmes de refroidissement inopérants, le tout dans un environnement ravagé et sans électricité.

Des centaines de clichés montrent aussi les abords des réacteurs, encombrés de voitures, de ferraille, de réservoirs renversés, de canalisations détruites et autres séquelles laissées par la vague de plus de 14 mètres qui s’est abattue sur ce complexe atomique du nord-est du Japon, au bord de l’océan Pacifique.

A la vue de ces photos, l’on se remémore les différentes étapes dramatiques des premiers jours, avec les explosions successives d’hydrogène qui ont soufflé les cages des réacteurs 1, 3 et 4, la vapeur radioactive s’en échappant, les arrosages avec des lances dérisoires, les diverses interventions pour essayer de rétablir le fonctionnement de pompes à eau et autres tentatives destinées à reprendre le contrôle de la situation.

Près de deux ans ans plus tard, le site géant, considéré comme stabilisé depuis décembre 2011, a en partie été déblayé et l’un des réacteurs recouvert d’une structure de protection. Mais les scènes extérieures ne sont pas très différentes, car les milliers de travailleurs se sont concentrés sur l’essentiel, invisible aux yeux du profane.

Il faudra 40 ans pour déblayer et démanteler les lieux avec des moyens qu’il reste à inventer.

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