Japon 2012 Apres le déluge/115

L’Isle le 7 mai:

Un grand quotidien Japonais évoque une contamination d’écoles à Koriyama

Kyodo News de ce jour (7 mai) diffuse l’information selon laquelle un « groupe civil » aurait constaté à partir de documents officiels que plus de 20 écoles Japonaises de la ville de Koriyama (1) comportaient un ou plusieurshotspots au niveau de leurs terrains. La nouveauté ne tient pas tellement dans la découverte de points chauds radioactifs que nous connaissons et diffusons depuis longtemps mais plutôt dans le fait que l’information devienne trop « encombrante » pour être court-circuitée comme elle l’est habituellement par les médias nationaux Japonais.

L’existence de ces points chauds aurait été découverte par un groupe informel de citoyens qui a étudié des documents municipaux réclamés sous le couvert de la liberté de la diffusion des documents administratifs ; ces relevés reprenaient les résultats d’une campagne de mesure de doses ambiantes effectuée en janvier 2012 au niveau des écoles secondaires et de maternelles implantées dans la ville de Koriyama. Les débits de doses constatés étaient tous supérieurs à 20 mSv/an.

(1) Les villes de Koriyama, 50 Km à l’Ouest, 325.000 habitants et Fuksuhima-city, 350.000 habitants, 60 Km au Nord-Ouest de la centrale accidentée semblent avoir été bien plus touchées par les retombées radioactives que ce que les autorités Japonaises déclarent habituellement

Sources :

Kyodo News, 07/08, anglais
ex-skf, 6/5, anglais
Lire également : « A Koriyama, le péril invisible », Japonation.com, 7/6/2011

Des séismes « excessivement lents » observés au Sud-Est du Japon

Les scientifiques Japonais du JAMSTEC (1) ont été étonnés quand ils ont découvert que certains tremblements de terre présentaient une phase de rupture de la croûte terrestre estimée entre 30 et 100 secondes, contre une ou deux secondes dans un régime de séisme « normal ».

Des tremblements de terre de « basse fréquence »

Dans un papier publié dans British Nature Geoscience, l’équipe scientifique Japonaise présente son analyse qui tend à démontrer que ces séismes lents, constatés au niveau de la fosse de Nankaï (2) en 2009, sont non seulement très « mous » mais qu’ils concernent également des plaques tectoniques qui sont très peu profondes, ce qui pourrait expliquer pourquoi des secousses de basse intensité localisées en de tels points peuvent aboutir à la formation de tsunamis importants.

Les séismes étudiés se sont déroulés du 22 mars au 1er avril 2009 et ont été étudiés grâce à des sismomètres à large bande installés à Tanabe, sur la presqu’île de Wakayama.

(1) Japan Agency for Marine-earth Science and TEChnology
(2) 100 Km environ au Sud de la presqu’île de Wakayama jusqu’à la baie de Tokyo
Source : jijipress, 7/5, anglais



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