Tokyo le 30 mars: L’article ci-dessous de l’Yonne Républicaine nous brosse un portrait chiffrer sur le futur groupe scolaire de L’Isle sur Serein. En cette période de crise, les chiffres annoncés font froid dans le dos en apprenant que 58% du projet sera porté par la commune. Dans la mesure ou le maire, Alain Chaplot renvoi le projet sur l’ancienne municipalité, il est bon, pour les lecteurs, de savoir que la municipalité actuelle est constituée de 65% environ de l’équipe précédente. En matière de coup, il est bon aussi de rappelé le coup de la procédure engagée par l’ancienne municipalité afin d’obtenir les terrains d’accueil de ce futur groupe scolaire. Procédure abandonnée par la nouvelle équipe municipale, au prétexte que l’emplacement de ce groupe avait été mal choisi, en oubliant de parler des dommages versés. À cela il faut rajouter les frais engagés pour la réalisation du parc communal, aujourd’hui amputé à 40% avec en primes l’abattage de quelques belles essences de végétaux. Un peu plus loin dans l’article on lit ceci: …. » Avec le choix de « ne pas augmenter les taux d’imposition », ceux là même, annoncé lors des vux du Maire, en janvier 2012, ont augmenté de 5%. Deux sujets qui restent dans le mystère aujourd’hui, … le coût réel de l’opération d’une part, et les coûts de fonctionnements d’autre part. L’envergure du chantier laisse penser au nombre de travaux à venir et des imprévus. Pour exemple, tournons nous vers le bâtiment voisin (gymnase) et ses imperfections, tant en matière de construction que de gestion, qui commence à couter très chère à la CCHVS. Ce type de bâtiment étant le premier dans la région, le personnel qui aura à charge l’entretien du site, n’a pas de recul sur la manière gérer celui ci. En matière d’économie, le Maire annonce la suppression d’une classe, et l’on constate sur le plan que l’étage n’est pas accessible aux élèves handicapés puisqu’il n’y a pas d’ascenseur…. Que les habitants se réjouissent malgré tout de la prochaine ouverture de leur CHERE groupe scolaire. Et puis, n’oublions pas le devenir de l’ancienne école qui va faire figure de dent creuse dans un avenir proche. toute mutation de ce dernier , engagera forcement des frais. L’avenir économique du village n’est vraiment pas au beau fixe….
L’YONNE RÉPUBLICAINE DU 30 mars 2012
Le groupe scolaire de lIsle-sur-Serein, construit selon les normes BBC, devrait être livré fin 2012
Le bâtiment, dune surface de plus de 1.000 m, est construit selon les normes environnementales.
Face au gel des subventions, la mairie de lIsle-sur-Serein engloutit la quasi-totalité de son budget 2012 dans la construction du nouveau groupe scolaire.
Le projet date de l’ancienne municipalité. « Les bâtiments de l’école actuelle, à côté de la mairie, sont anciens et ne sont plus aux normes. Les services de sécurité ont poussé à construire un groupe scolaire neuf », synthétise Alain Chaplot, actuel maire de l’Isle-sur-Serein. C’est en 2008 que la municipalité s’est engagée dans le dossier d’instruction d’un groupe scolaire dont les bâtiments seront aux normes haute qualité environnementale (HQE) et bâtiment basse consommation (BBC). Sans savoir que les règles du jeu pouvaient changer en cours de partie.
« Au départ, à l’instruction du dossier, on approchait de 70 % de subventions. Aujourd’hui, on est plus proche de 40 %. Les règles du jeu ont changé en cours de route », souligne Alain Chaplot. Qui ne peut s’empêcher d’évoquer « d’autres groupes scolaires » – comprendre celui de Sauvigny-le-Bois -, qui, eux, ont pourtant bénéficié de fortes subventions.
Car de 500.000 , la subvention du conseil général pour l’école de l’Isle-sur-Serein est passée à 100.000 , répartis sur trois ans. « C’était trop beau », selon Alain Chaplot. Le conseil régional apporte 184.000 et l’État, via la DETR, 684.000 . La somme de ces aides atteint 42 % du projet global. « Quant à l’aide européenne, on ne connaît toujours pas son montant. »
Les travaux ont pour autant débuté, en juin 2011. « C’est un projet important pour la commune. On ne va pas attendre. On a anticipé : depuis déjà quelques années, on a essayé de compresser nos charges. » Avec le choix de « ne pas augmenter les taux d’imposition », donc, de reporter d’autres projets : « par exemple, on a quatre bâtiments à réhabiliter, on n’en fera qu’un. L’école est la priorité. »
Aujourd’hui, le chantier se trouve à mi-parcours. « Tout le gros ‘uvre est terminé, il reste l’aménagement intérieur. » D’une superficie de 1.147 m ², le groupe scolaire comptera six classes (au lieu de sept dans le projet initial), une cantine, une garderie et une bibliothèque. « Les murs seront isolés par des ballots de paille, et pour le chauffage, on va utiliser la chaleur humaine grâce à un système de double flux. Il y aura aussi une chaudière d’appoint à granulés de bois. L’économie d’énergie va être un point important de l’avenir », mise le maire. Qui ajoute que l’enjeu réel de l’école est « de maintenir l’activité, les emplois, et peut-être d’attirer des familles ».
Cécile Carton
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