Tokyo le 26 mars: 53 réacteurs à l’arrêt au Japon. La mise hors service du 54 ème réacteur programmé début mai. Une deuxième endoscopie dans la centrale de Fukushima, … (nhk word)
53 des 54 réacteurs nucléaire du Japon sont désormais à l’arrêt
La Compagnie d’électricité de Tokyo a désactivé un réacteur d’une centrale nucléaire de la préfecture de Niigata, dans le centre de l’Archipel, lors d’inspections de routine effectuées dimanche.
Il s’agissait du dernier réacteur en activité géré par Tepco, à Kashiwazaki-Kariwa. A ce jour un seul réacteur reste opérationnel dans tout le Japon.
Dimanche, vers minuit, Tepco a donc stoppé la production électrique du réacteur de Niigata.
Le dernier réacteur en activité se trouve à Tomari, à Hokkaido, et sa mise hors-service est prévue début mai.
Les 54 réacteurs nucléaires du Japon pourraient donc être tous désactivés si aucune remise en service n’est acceptée.
Tepco procède à un deuxième contrôle endoscopique dans la centrale de Fukushima
La Compagnie d’électricité de Tokyo entamera ce lundi deux journées de contrôles endoscopiques de l’intérieur d’un réacteur endommagé de la centrale Fukushima Dai-ichi.
Lors d’une opération similaire effectuée en janvier, Tepco a obtenu des images de certains pans de murs et de tuyaux situés dans une enceinte de confinement du réacteur numéro 2 de la centrale.
L’opérateur n’a toutefois pas réussi à évaluer l’état de l’eau contaminée dans la partie inférieure de l’enceinte en raison de la longueur insuffisante d’un câble en fibre optique.
Cette fois, un câble suffisamment long sera utilisé pour effectuer des contrôles à la surface de l’eau contaminée et pour en mesurer la température, au niveau du réacteur numéro 2.
Désactivation progressive des réacteurs nucléaires au Japon
Lors de l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima, en mars 2011, 37 des 54 réacteurs japonais étaient opérationnels.
Les résultats des tests de résistance opérés sur 16 réacteurs, depuis le mois d’octobre, sont désormais en possession de l’Agence de sûreté nucléaire et industrielle.
Vendredi, la Commission japonaise de sûreté nucléaire a approuvé les contrôles effectués sur 2 réacteurs de la centrale d’Ohi, située près de la mer du Japon.
Toutefois, selon la commission, une deuxième série de tests s’impose pour déterminer la résistance des réacteurs à des accidents tels qu’une fusion nucléaire.
L’attention se focalise à présent sur les critères que le gouvernement adoptera pour évaluer la sûreté des centrales et sur sa capacité à convaincre les autorités locales.