Japon 2012- Après le déluge/34

L’Isle le 4 février: Yasuhico Nakamura, nous parle de l’exportation des produits alimentaires japonais

Analyse sur les exportations de produits alimentaires japonais

Voici maintenant notre analyse du jour. Le débat s’intensifie au Japon sur l’application des règles du libre-échange pour les produits agricoles, des forêts et de la pêche. L’Archipel s’efforce d’augmenter les exportations de ces produits. Pour en parler, nous avons interviewé Yasuhiko Nakamura, professeur invité à l’université d’agriculture de Tokyo. Il commence par évoquer les dessous du débat sur les exportations de ces produits.

Yasuhiko Nakamura
Le gouvernement discute en ce moment avec les pays intéressés par une participation au Partenariat transpacifique, le PTP. Cette structure a pour objectif le libre-échange.
Beaucoup de gens s’opposent à l’implication nippone car l’agriculture japonaise n’est pas compétitive. Ils craignent sa disparition. D’autres, cependant, pensent que le libre-échange peut générer des opportunités pour les secteurs agricole, forestier et de la pêche. Les produits de ces activités pourraient gagner des parts sur les marchés mondiaux. 
Les produits nippons ont déjà réussi à trouver une place à l’international grâce à leur grande qualité et malgré leurs prix élevés. Le gouvernement contribue à leur promotion. 

Radio-Japon
Il semble que des aliments japonais sont populaires dans certains pays. Est-ce que cela peut favoriser une hausse des exportations?

Yasuhiko Nakamura
Oui. Pour cela, certains estiment qu’il faut commencer par augmenter le nombre de restaurants japonais de qualité à l’étranger. Pour cela, le ministère de l’Agriculture, des Forêts et des Pêches a créé en 2007 une structure à but non lucratif, appelée Organisation de promotion des restaurants japonais à l’étranger. 
L’idée était de mettre en place un système d’accréditation pour les restaurants japonais dans d’autres pays. Certains craignaient que l’image de l’alimentation nippone souffre de l’attitude de certains restaurateurs, qui pourraient servir des aliments ne pouvant être qualifiés de japonais. 
La décision du gouvernement a pourtant été mal accueillie par les médias étrangers. Des gens considèrent que les préférences alimentaires sont une question purement individuelle et que les gouvernements ne devraient pas s’en mêler. 
Le ministère nippon a alors modifié la mission de l’organisation. Elle sert aujourd’hui à promouvoir les exportations de produits alimentaires japonais.

Radio-Japon

C’était l’analyse du jour. Nous avons discuté avec Yasuhiko Nakamura, professeur invité à l’université d’agriculture de Tokyo.



Ce contenu a été publié dans Japon 2012. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *