L’Isle le 31 décembre: 4300 des 20500 hectares terres agricoles dévastées par le tsunami de 2011, remises en état pour le printemps 2012. Le cours du yen favorise actuellement fusions et acquisitions à l’étranger … à lire dans le bulletin NHK Word de ce samedi
20 pour cent des terres agricoles des zones dévastées remises en état au printemps 2012
Le ministère japonais de l’Agriculture estime à 20 pour cent la proportion des terres cultivables dévastées par le tsunami du 11 mars pouvant être remises en état avant les semis du printemps prochain.
Quelque 20 500 hectares de rizières et de champs des préfectures d’Iwate, de Miyagi et de Fukushima, dans le nord-est du Japon, ont été endommagés par la boue et le sel amenés par le tsunami. Le ministère considère que, d’ici au printemps prochain, les opérations menées pour retirer cette boue et ce sel ne seront terminées que pour environ 4300 hectares, soit 20 pour cent des terres cultivables.
L’administration prévoit de finir les travaux de remise en état en trois années supplémentaires. Elle ne prend pas en compte les terres de la zone interdite autour de la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi.
Le correspondant de la NHK affirme que, pour dynamiser l’agriculture dans ces zones, le gouvernement doit assurer la promotion de cette activité en même temps qu’il mène les travaux de restauration. Selon lui, les fermiers des zones dévastées souffraient avant la catastrophe de pénurie de main-d’oeuvre. Ils devaient également prendre des mesures pour s’adapter aux accords à venir de libéralisation du commerce.
L’agriculture à grande échelle, réalisée notamment au travers de la création de groupes, semble être la clef pour améliorer la rentabilité et la compétitivité à l’international.
Le yen fort stimule les fusions et acquisitions par des compagnies japonaises
Les entreprises japonaises ont dépensé plus de 6000 milliards de yens, soit plus de 80 milliards de dollars, pour acquérir des compagnies à l’étranger cette année, alors que la valeur du yen atteint des sommets face aux autres devises.
Selon RECOF, un intermédiaire spécialisé dans les fusions et acquisitions, 449 acquisitions et prises de participation avaient été effectuées cette année, jusqu’à la fin décembre. Ce chiffre est supérieur de 22 pour cent à celui de la même période de l’année dernière.
Le montant total des investissements, qui atteignait 6250 milliards de yens, a augmenté de 71 pour cent cette année.
De nombreuses compagnies japonaises s’efforcent apparemment de pénétrer les marchés émergents grâce à l’acquisition d’entreprises locales, tirant ainsi avantage d’un yen ayant atteint des niveaux record.
Certaines compagnies ont accéléré les acquisitions d’entreprises du secteur des ressources naturelles pour s’assurer un approvisionnement en combustible pour la production d’électricité, après l’accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.
Le président de RECOF, Yoshimitsu Onji, souligne qu’un nombre grandissant d’entreprises à l’étranger chercheront à être acquises par des compagnies japonaises en 2012, ce qui provoquera une augmentation du nombre de fusions et acquisitions si la crise du crédit en Europe continue.