L’Isle le 18 septembre: Dans le bulletin NHK Word de ce dimanche 18 septembre, des informations sur des traces de césium dans le riz au Japon, … également à lire, la mise au poing d’une carte électronique pour prévoir les niveaux de radiation …
Mise à jour le 18 sep. à 21h48
Traces de césium détectées dans riz au Japon
A l’issue de tests de radioactivité effectués dans plus de la moitié des régions du Tohoku et du Kanto, 4 pour cent des échantillons de riz prélevés font apparaître des traces de césium radioactif. Pour l’heure, le plus haut niveau détecté équivaut à environ un quart de la limite fixée par le gouvernement.
Un contrôle préalable est mené durant la croissance du riz et un deuxième test intervient après la récolte. Le riz peut être livré si la quantité de césium enregistrée après la récolte est inférieure aux normes de sécurité fixées par le gouvernement, à savoir 500 becquerels par kilogramme, dans tous les espaces situés à l’intérieur d’une municipalité.
Sur la base de résultats provisoires, les municipalités de 15 préfectures ont entamé les livraisons de riz.
Dans la préfecture de Fukushima, 2 municipalités ont commencé à livrer du riz ordinaire et 20 autres du riz à récolte précoce.
Mise au point d’une carte électronique pour les prévisions de niveaux de radiation
Des chercheurs japonais ont mis au point une carte électronique montrant les changements de niveaux de radiation dans près de 2200 endroits, sur une période de 5 ans.
La carte a été conçue par un groupe de chercheurs dirigé par le professeur Isao Tanihata, du Centre de recherche en physique nucléaire de l’Université d’Osaka.
Les scientifiques ont évalué les niveaux de radiation dans chacun des 2200 lieux concernés, à partir de données communiquées par le ministère des Sciences et de l’Education. Il s’agit essentiellement de zones situées dans la préfecture de Fukushima.
Les chercheurs ont tenu compte du niveau de césium radioactif, qui décroît avec le temps.
Le professeur Tanihata espère que cette carte aidera les autorités centrales et locales à mettre en oeuvre des projets spécifiques de décontamination des zones évacuées, afin que les habitants concernés puissent regagner leurs domiciles.
La carte en question sera mise en ligne lundi, sur le site du centre de recherche.
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