Rassemblements antinucléaires à Strasbourg…

Rassemblements antinucléaires à Strasbourg et en Gironde quatre ans après Fukushima

Par AFP, publié le

Strasbourg – Des centaines de personnes se sont réunies samedi à Strasbourg et à Blaye (Gironde) pour commémorer la catastrophe de Fukushima en 2011 et demander la fermeture des centrales nucléaires de Fessenheim (Haut-Rhin) et du Blayais (Gironde).

Rassemblements antinucléaires à Strasbourg et en Gironde quatre ans après Fukushima
Un crâne pour protester contre la politique nucléaire du gouvernement, lors d’une manifestation à Strasbourg le 7 mars 2015

afp.com/Patrick Hertzog

A Strasbourg, près de 300 personnes ont marché dans les rues du centre-ville à l’appel de plusieurs associations, près de quatre ans après l’accident nucléaire survenu le 11 mars 2011 au Japon, a constaté un journaliste de l’AFP.

Le rassemblement a été plus modeste à Blaye, avec moins d’une centaine de participants selon les autorités et près de 150 selon les organisateurs.

« La catastrophe de Fukushima n’a fait que commencer, on en verra les conséquences dans des années, avec des cancers, des malformations« , a estimé André Hatz, porte-parole du collectif à l’initiative de la manifestation strasbourgeoise.

Dans les rues de la capitale alsacienne, de nombreux militants allemands se sont joints à leurs homologues français pour défiler derrière une banderole demandant dans les deux langues la fermeture « maintenant » de la centrale de Fessenheim.

La doyenne des centrales françaises vient de connaître un arrêt total pendant une semaine: l’une de ses deux unités de production a été arrêtée pour une opération de maintenance programmée de plusieurs semaines, tandis que l’autre avait été arrêtée le 28 février de manière imprévue.

Après réparation d’une tuyauterie qui présentait un défaut d’étanchéité, hors zone nucléaire, cette seconde unité de production de la centrale « a été recouplée au réseau électrique national » samedi, a indiqué EDF sur le site internet dédié à la centrale.

« Pourquoi continue-t-on cet acharnement thérapeutique sur cette centrale grabataire« , a ironisé M. Hatz, appelant François Hollande à respecter sa promesse de fermeture, tout en s’inquiétant « de la position de Ségolène Royal« , la ministre de l’Ecologie, moins catégorique.

A Blaye, ville proche de la centrale du Blayais, les manifestants réunis à l’appel du collectif Tchernoblaye ont distribué des tracts, ainsi que des bonbons représentant les « pastilles d’iode » censés prévenir les cancers de la thyroïde en cas de contamination radioactive.

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