Fukushima : et si les pompiers avaient favorisé la catastrophe ?
10 février 2015 | Par Philips Michel

Nous nous souvenons tous de ces images, transmises après la catastrophe de Fukushima : celles de ces pompiers aspergeant la centrale nucléaire pour « refroidir » le site. En effet, privées d’électricité, les pompes de la centrale étaient hors d’usage. Idem pour les groupes électrogènes de secours.
Aujourd’hui (janvier 2015), une vidéo proposée par la télévision japonaise NHK nous explique que la plus grosse partie des fuites de radioactivité est survenue, non pas dans les tous premiers jours qui ont suivi le tsunami, mais bien dans les jours suivants (soit après le 15 mars) !
En réalité, tout se serait passé comme si, au lieu de participer à une diminution de la température, l’eau des pompes, en bien trop faibles quantités, aurait participé à une aggravation de la situation ! Avec aggravation des fuites radioactives à la clé !

Un peu comme lorsque votre poêle prend feu dans votre cuisine et que, au lieu d’éteindre le feu en y jetant un linge, vous vous servez d’eau : au lieu d’éteindre le feu, l’eau se transforme en hydrogène et en oxygène contribuant ainsi à l’accident !
Merci au blogueur Kna pour la traduction française !
Avec le nucléaire, tout est simple, non ?
PS. Pour ceux que cela intéresse, voir ici comment les « 6 dispositifs de protection nucléaires » de Fukushima sont tombés, les uns après les autres, comme dans un jeu de domino ! Rassurant ! Merci Mr Gundersen !