Japon 2014 – Fukushima/161

Fuites d’eau radioactive : surveillance renforcée à Fukushima

Publié le 16.04.2014, 10h33 | Mise à jour : 11h11
Une fuite d'eau contaminée à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, le 20 février 2014

Une fuite d’eau contaminée à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, le 20 février 2014

Les fuites d’eau radiocatives à la centrale de Fukushima Daiichi pourraient être la conséquence d’un acte délibéré. C’est ce que semble redouter l’autorité de régulation nucléaire japonaise qui va ordonner à la compagnie Tepco de renforcer la surveillance des installations de la centrale.

«Il est nécessaire de renforcer la gestion des équipements» afin de prévenir les mauvaises manipulations, a souligne ce mercredi un membre del’autorité de régulation, Toyoshi Fuketa. <btn_noimpr>

La compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) pourrait être amenée à installer des caméras et autres systèmes de contrôle près des équipements cruciaux, comme les armoires électriques.

En fin de semaine dernière, quatre pompes qui fonctionnaient par erreur ont répandu d’importantes quantités d’eau hautement radioactive dans divers bâtiments de la centrale accidentée à la suite du tsunami du 11 mars 2011. Ces pompes ont été arrêtées dimanche après-midi, mais entre-temps les sous-sols de deux bâtiments ont été inondés. Nul ne sait pour le moment quand, comment et par qui elles ont été activées.

Tepco a promis d’ouvrir une enquête

Tepco a évalué à 203 mètres cubes qui se sont répandus dans ces lieux d’incinération situés non loin des réacteurs mais censés rester secs. Cette eau a une teneur énorme en césium radioactif (137 et 134), évaluée à 37 millions de becquerels par litre.

Si l’eau n’est pas sortie des bâtiments, l’opérateur de la centrale a promis d’enquêter pour comprendre les raisons de cette erreur.
La gestion de l’eau contaminée est le plus gros problème auquel est actuellement confrontée la compagnie qui ne sait que faire des centaines de milliers de tonnes accumulées dans les bâtiments et des réservoirs installés sur le site ravagé.

LeParisien.fr

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