France 2014 – Fukuchinon

 » Ce qui s’est passé à Fukushima peut arriver ici « 

02/04/2014 05:35
Dimitri Robert, Marc Erens et Philippe Gardelle, du réseau Sortir du Nucléaire-Touraine, espèrent 2.000 personnes le 12 avril. - Dimitri Robert, Marc Erens et Philippe Gardelle, du réseau Sortir du Nucléaire-Touraine, espèrent 2.000 personnes le 12 avril.Dimitri Robert, Marc Erens et Philippe Gardelle, du réseau Sortir du Nucléaire-Touraine, espèrent 2.000 personnes le 12 avril.

Dimitri Robert, Marc Erens et Philippe Gardelle, du réseau Sortir du Nucléaire-Touraine, espèrent 2.000 personnes le 12 avril.

Fukuchinon, le rassemblement des antinucléaires du grand Ouest, doit se tenir le 12 avril à Chinon. Les organisateurs espèrent 2.000 personnes.

Pourquoi un rassemblement anti-nucléaire ? Pour réclamer l’abandon du nucléaire en France. « Il faut arrêter le nucléaire avant qu’une catastrophe ne se produise », insiste le collectif Fukuchinon. Et « changer les habitudes pour anticiper une transition énergétique en douceur », précise Philippe Gardelle, du réseau Sortir du Nucléaire-Touraine.
Combien de personnes à Chinon ? Fukuchinon, c’est le rassemblement antinucléaire du « grand Ouest ». Quatre cars sont déjà attendus, soit près de 250 personnes. Les organisateurs espèrent 2.000 visiteurs sur la journée.
Quel programme ? Avant 11 h, banderoles et drapeaux seront de sortie devant la centrale, à Avoine. « Pour accueillir les cars, qui feront route vers Chinon sans s’arrêter », assure Dimitri Robert, militant et membre de Sortir du Nucléaire. Un défilé « revendicatif », dans les rues de Chinon, partira à 14 h du village solidaire, rue Descartes. Quatre conférences (consacrées au coût du nucléaire, à la durée de vie des centrales ou à la santé) rythmeront l’après-midi, avant les trois concerts du soir, à partir de 18 heures.
Faut-il craindre des débordements ? Si les autorités restent vigilantes, côté organisateurs, on argue « qu’il n’y a pas de place pour les casseurs ». Le message est clair : il s’agit d’un rassemblement pacifiste. « Nous n’avons pas envie de rencontrer de problèmes, mais si jamais ça déborde, c’est à la gendarmerie de nous protéger »,poursuit Philippe Gardelle. Sur le sujet, une réunion doit avoir lieu ce mercredi en sous-préfecture.
Fukushima-Chinon, même combat ? « Ce qui s’est passé au Japon peut arriver à Chinon. » Marc Erens, qui se présente comme un « militant écolo », l’assure : Chinon n’est pas à l’abri d’une catastrophe nucléaire. Un séisme de magnitude 4 avait été enregistré en novembre 2006 (*). D’après EDF, la centrale est construite pour résister à« un séisme deux fois plus important que le plus grave séisme constaté en 1.000 ans dans la région ».
Fukuchinon, un collectif de « réactionnaires » ? Dogmatisme, refus du débat… C’est le lot d’amabilités qu’anti et pronucléaires s’échangent régulièrement. Mais réac ? Si les écologistes réclament un débat national voire un referendum sur le nucléaire en France, ce qu’ils souhaitent, c’est « développer les énergies alternatives, pas retourner à la bougie ».

(*) Pour Fukushima, une magnitude 9 avait été relevée.

Julien Coquet
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