Le 11 mars 2001, une date que les japonais ne sont pas près d’oublier. Pire que le 8 et 9 août 1944 à Nagasaki et Hirochima. Peut-être pas mais le sentiment n’en est pas loin.

Ce 11 mars,  le tsunami nucléaire, la dévastation, la destruction ou même le chaos. Il nous faudra encore plus de vocabulaire mais jamais nous pourrons décrire la peur, l’angoisse et la frayeur qu’ont pu connaitre les habitants de la région avoisinante de cette tristement célèbre station de Fukushima. En 2014, 3 ans après cette tragédie, l’humain prend enfin conscience du danger de cette énergie nucléaire tant disputée et discutée.  Le Japon annonce une fermeture irréversible de cette station et s’engage à un 100% renouvelable. Une action à encourager mais qui reste insuffisante car si le Japon condamne cette région, il devrait aussi ne pas tenter d’ouvrir les autres stations fermées depuis ce sinistre. La France et les autres pays qui œuvrent dans cette voie nucléaire doivent également repenser dans l’immédiat tout développement de cette technologie meurtrière. Aujourd’hui, les habitants des régions proches de Fukushima sont appelé par le gouvernement à regagner leurs maisons mais le risque y est toujours car à un rayon de plus de 50 Kms, la radioactivité fait ravage et menace la vie de ces personnes. L’Etat maintient le versement des indemnités versées et laisse le choix aux gens de rentrer chez eux. Si les responsables ont encore des doutes sur les risques mortels de cette catastrophe, ils sont vivement invités à faire un voyage dans cette zone afin de constater par eux mêmes !