Elaboré fin 2013 puis soumis au gouvernement, le plan de restructuration de Tepco, l’opérateur en charge notamment de la centrale accidentée de Fukushima, devrait bien être avalisé dans les semaines qui viennent. « Ce nouveau plan devrait être approuvé par le gouvernement après la mi-janvier » a en effet indiqué le Président du conseil d’administration de Tepco à l’occasion de son traditionnel message de nouvel an. Un discours, prononcé devant 200 employés de l’usine de Fukushima Daini, située non loin de la centrale du même nom, et retransmis à Tokyo.

De son côté, le patron de Tepco, Naomi Hirose a souligné que ce plan dessinait assez clairement l’avenir du secteur nucléaire japonais pour les 10 à 20 prochaines années. « Nous en sommes au stade de l’élaboration de plans d’action concrets au niveau de chaque unité de travail » a notamment détaillé Naomi Hirose.

Présenté le jour de Noêl, ce plan de restructuration s’appuie en effet sur l’idée controversée d’un redémarrage partiel des réacteurs arrêtés de la centrale de Kashiwazaki-Kariwa qui est située sur la côte ouest du Japon. Le plan comprendrait aussi les détails de la future filiale spéciale pour le démantèlement de la centrale du nord-est, Fukushima-Daiichi,. Il intégrerait également un nouveau programme de départs anticipés .

Sur la base de ce plan de restructuration, Tepco serait aussi susceptible de recevoir de nouveaux prêts de 500 milliards de yens (3,5 milliards d’euros) de la part de 11 banques et autres organismes financiers.