Japon 2013 – Après le déluge/226

L’AIEA et le Japon, main dans la main, pour décontaminer Fukushima

Juan Carlos Lentijo, chef de la mission de l'AIEA chargée d'enquêter sur la décontamination du site de Fukushima et les mesures de protection des habitants de la région.

Juan Carlos Lentijo, chef de la mission de l’AIEA chargée d’enquêter sur la décontamination du site de Fukushima et les mesures de protection des habitants de la région.

Reuters
Par RFI

Au dernier jour de sa mission d’une semaine autour du site nucléaire de Fukushima, la mission des 16 experts de l’Agence de l’énergie atomique de Vienne a expliqué à Tokyo comment l’AIEA pourrait aider, par ses conseils aux efforts de nettoyage des zones contaminées autour de la centrale. Cette mission en suit une autre, menée en 2011, à la suite du plus grave accident nucléaire depuis Tchernobyl. Elle a été menée à la demande du gouvernement japonais, lequel souhaite désormais s’appuyer sur les compétences d’entreprises et d’institutions comme l’AIEA pour résoudre l’accident de Fukushima.

Avec notre correspondant à TokyoFrédéric Charles

Juan Carlos Lentijo, le chef de la mission de l’AIEA à Fukushima, proposera d’ici deux mois des solutions pour décontaminer les zones radioactives. Il fera également des propositions concernant la gestion des déchets radioactifs, et incitera le gouvernement japonais à mieux communiquer avec les 160 000 riverains de la centrale évacués depuis l’accident et qui ont perdu tout espoir de pouvoir revenir un jour chez eux.

Le gouvernement japonais et l’AIEA sont donc décidés à œuvrer ensemble pour développer les technologies de décontamination de nettoyage du site de Fukushima, la zone interdite des 20 à 30 kilomètres autour de la centrale. Il s’agit de démontrer au monde extérieur qu’il est possible de résoudre l’accident nucléaire le plus complexe de l’histoire, sans avoir à recouvrir la centrale de Fukushima d’un sarcophage, comme à Tchernobyl, et préserver l’essentiel : le marché des centrales nucléaires dans le monde.

Au même moment, Tepco, l’opérateur de la centrale de Fukushima, est forcé d’admettre que de l’eau de pluie contaminée s’est peut-être écoulée dans l’océan Pacifique, lors du récent passage d’un typhon au-dessus de la centrale.

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