2 articles
1- Suspension des travaux de décontamination de l’eau à la centrale de Fukushima
(nhk word)L’opérateur de la centrale Fukushima Dai-ichi interrompt les travaux de décontamination de l’eau radioactive avec un nouveau système de filtrage, moins de 24 heures après la reprise de l’opération.
Vendredi, vers 22h30, la Compagnie d’électricité de Tokyo a détecté une baisse du débit d’écoulement de l’eau contaminée, dans un conduit de transvasement vers un réservoir de stockage.
Les officiels de TEPCO, qui souhaitent détecter l’origine du problème, ignorent quand les opérations de décontamination pourront reprendre.
Ce nouvel équipement avait déjà été testé, il y a un mois un et demi.
Le système en question doit permettre d’éliminer la presque totalité des substances radioactives présentes dans l’eau contaminée accumulée sur le site.
2- Fukushima : un bout de plastique à l’origine de la panne
le parisien.fr – Publié le 29.09.2013, 11h14 | Mise à jour : 11h23
Okuma (Japon), jeudi. Cette image diffusée par l’opérateur Tepco montre une barrière flottante rompue dans ce port voisin de la centrale nucléaire accidentée. | AFP PHOTO / TEPCO
La panne du système de décontamination d’eau radioactive de la centrale accidentée de Fukushima est peut-être résolue. Dans la nuit de vendredi à samedi, l’opérateur Tepco a détecté un problème dans le débit d’une pompe du système avancé de traitement de liquide (ALPS) censé filtrer 62 éléments radioactifs et l’a donc stoppé quelques heures après sa mise en service. <btn_noimpr>
SUR LE MÊME SUJET
Ce système doit jouer un rôle crucial dans le traitement des quatités colossales d’eau contaminée accumulée dans les réservoirs ou les sous-sols du complexe atomique saccagé par le tsunami du 11 mars 2011. Des réparateurs ont trouvé un morceau de plastique qui s’était détaché du système et bloquait une évacuation, cause probable de la panne, selon Tokyo Electric Power Co.
Le dispositif ALPS a déjà été testé en mars mais il n’avait pas donné totale satisfaction. Il a été arrêté plusieurs mois pour remédier à ce qui ne fonctionnait pas correctement. ALPS est un des rouages-clefs de la stratégie de Tepco pour traiter les centaines de milliers de tonnes d’eau du site, une quantité qui augmente de jour en jour et qui ne pourra pas être stockée indéfiniment, d’autant que les réservoirs utilisés ne sont pas fiables. L’un d’eux a fui récemment et jeté le doute sur les 300 autres du même type. Lors de la tenue vendredi d’une réunion d’une commission d’enquêteparlementaire sur le problème de l’eau à Fukushima, le patron de Tepco, Naomi Hirose, a déclaré vouloir «purifier l’eau contenue dans les réservoirs d’ici à fin mars 2015», terme de l’année budgétaire au Japon.
La question de l’eau radioactive a dégénéré en crise et Tepco est sous la pression dugouvernement japonais et de la communauté internationale pour en venir à bout. Une partie de cette eau souillée s’écoule dans l’océan Pacifique voisin depuis les sous-sols inondés de la centrale. Le gouvernement a déjà décidé d’allouer des fonds pour créer un « mur de glace » en sous-sol afin d’isoler les eaux contaminées sous la centrale des nappes souterraines. Il s’agira de faire passer dans des tuyaux verticaux une substance réfrigérante pour geler le sol alentour. La réalisation de cette muraille prendra deux ans.

LeParisien.fr