Tokyo le 6 avril: Un navire fantôme japonais coulé par la marine américaine, … les débris du tsunami japonais arrive sur les côtes américaines, … la santé humaine menacé par les produits flottants du tsunami
Touché-coulé : Les USA coulent un navire fantôme du tsunami japonais
| .
Un navire japonais qui s’approche des côtes de l’Alaska, les gardes-côtes américainsqui ouvrent le feu, on pourrait se croire en guerre. Si ce n’est que le Ryou-Un Maru est un navire fantôme, qui aurait dû être démantelé à Hokkaido, au Japon, il y a plus d’un an. Le tsunami du 11 mars 2011 lui a redonné l’occasion de naviguer, ou plutôt de dériver, jusqu’à l’autre bout du Pacifique, l’Alaska, dont il a approché des côte jeudi.
8000 km de balade sans capitaine ni matelots, et un obus a mis fin à son périple, rapporte AP.
Les gardes-côtes américains ne se laissent pas émouvoir par les cibles faciles
« Le navire présente un sérieux danger pour la navigation« , a déclaré à l’AFP Sara Francis, porte-parole des garde-côtes de l’Alaska. « Il fait entre 45 et 60 mètres de long, il n’y a personne à bord, il n’est pas éclairé et il est à la dérive. Dans l’obscurité, il présente un sérieux danger pour les autres bâtiments transitant dans le secteur« , a-t-elle ajouté.
Et côté environnemental, L’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) et l’Administration américaine pour l’atmosphère et les océans (NOAA) assurent qu’il était plus sûr de couler le Ryou-Un Maru et de laisser son carburant se diluer en haute mer que de le laisser approcher des côtes.
Après les bouées d’ostréiculteurs, ce vaisseau fantôme est le plus grand objet ayant traversé tout l’océan Pacifique depuis le Japon à la suite du tsunami du 11 mars 2011. On estime que près de 5 millions de tonnées de débris pour toucher les côtes
Les premiers débris du tsunami Japonais touchent les côtes américaines
|
Les spécialistes de la météorologie qui annoncaient que l’hiver 2011 allait voir de nombreux déchets provenant du tsunami au Japon arriver sur les côtes américaines ne se sont pas trompés. Les sphères en polyéthylène de 1 mètre de diamètre repérés non loin de Seattle sont en fait des bouées utilisées par les ostréiculteurs japonais et arrachées pendant le tsunami. Et selon le « Japan Times », leurs propriétaires voudraient d’ailleurs bien les récupérer.
Japon : les débris flottants du tsunami menacent la santé humaine
| .
Sous leffet des vagues et du soleil, « les gros morceaux de plastique peuvent se dégrader en des particules de plus en plus petites et créer un risque dexposition à certains produits chimiques » explique la scientifique Courtney Arthur, à lHuffington Post.
Les poissons pourraient ingérer par erreur ces micros plastiques et absorber des produits chimiques. Des toxines telles que les biphényles polychlorés et les dioxines pourraient ainsi se retrouver dans nos assiettes. Ces polluants peuvent provoquer des problèmes hormonaux, des troubles neurologiques et des cancers.

