Japon 2012- Après le déluge/44

L’Isle le 17 février: 51 des 54 réacteurs nucléaires auJapon sont à l’arrêt. 29 d’entre eux appartiennent à l’état japonais. Les administrations locales doivent donner leur  accord pour la relance des réacteurs situé sur leur secteur. 72% d’entre elles n’approuvent pas le redémarrage (nhk word).

Analyse sur les collectivités locales et les réacteurs nucléaires

Sur les 54 réacteurs nucléaires que possède le Japon, 51 étaient cette semaine à l’arrêt, la plupart pour inspection de routine. Cela représente plus de 90 pour cent du total. 
La semaine dernière, la NHK a mené une enquête auprès des autorités locales qui abritent ce type d’installations. 29 d’entre elles, toutes situées hors de la préfecture de Fukushima où se situe la centrale endommagée, ont répondu à la question posée : Etes-vous favorables au redémarrage des réacteurs nucléaires ? 
Au Japon, l’accord des administrations locales abritant de telles installations est indispensable pour leur relance.
Shinya Kutsukake, de NHK World, revient sur les résultats de l’enquête.

Shinya Kutsukake
Sur les autorités locales interrogées, cinq, soit 17 pour cent du total, ont indiqué qu’elles étaient prêtes à donner leur accord à un redémarrage dans un avenir plus ou moins proche. Pour ces autorités, la principale raison est l’effet sur l’économie locale. 
A l’inverse, 21 autorités, soit 72 pour cent, n’approuvent pas le redémarrage pour le moment ou ne peuvent se prononcer aujourd’hui. Elles jugent notamment qu’il est impossible de déterminer si la sûreté des centrales est réellement garantie.

Radio-Japon
Est-ce que le gouvernement saura les rassurer et redémarrer les réacteurs à l’arrêt ?

Shinya Kutsukake
Ce sera très difficile. Ainsi, l’évaluation gouvernementale de la sûreté de la centrale de Oi est la plus avancée. Lundi, l’Agence de sûreté nucléaire et industrielle, la NISA, a rendu public un rapport sur les résultats des tests de résistance effectués sur deux des réacteurs de Oi. Pour la NISA, ils peuvent être redémarrés.
Pourtant, le maire de la ville de Oi, Shinobu Tokioka, juge qu’en fonction des éléments en sa possession, il est trop tôt pour parler d’un éventuel redémarrage des réacteurs. 
Lui considère qu’il faut attendre la formulation des nouvelles normes de sécurité fondées sur les enseignements de la crise de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Il juge également indispensable de patienter jusqu’à ce que les mesures additionnelles prises conformément à ces nouvelles normes soient effectivement mises en place. 
Le gouvernement fait face au défi difficile d’expliquer avec succès à la population son appréciation de la situation.

Radio-Japon

C’était Shinya Kutsukake, de NHK World.er



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