L’Isle le 22 janvier: Faible contamination de la fuite d’eau de ce samedi, annonce Tepco, … Neufs jours d’évaluations de résistances des réacteurs nippons a la demande du gouvernement japonais, … Conférence internationale sur le nucléaire, le 2 mars à Fukushima, … Naoto Kan (ancien 1er ministre japonais) à Davos cette semaine, … (nhk word)
L’eau ayant fuit d’une tuyauterie de la centrale de Fukushima ne serait que faiblement contaminée
Selon l’opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, l’eau ayant fuit d’une tuyauterie située dans le sous-sol du bâtiment de la turbine du réacteur 2 serait faiblement radioactive.
Samedi, la Compagnie d’électricité de Tokyo, Tepco, a signalé que près de 2 litres d’eau provenant d’une fuite du nouveau système de canalisation présentaient de hauts niveaux de radiation.
Tepco a évalué plus tard à 0,1 millisievert par heure la radioactivité à la surface du liquide, soit moins d’un centième d’une eau fortement contaminée. Cette eau aurait servi la veille à tester le nouveau système.
Les experts de l’AIEA vont évaluer les tests de résistance de réacteurs nippons
A la demande du gouvernement japonais, des spécialistes onusiens du nucléaire vont évaluer les résultats des tests de résistance effectués sur des réacteurs à l’arrêt.
Dix membres de l’AIEA, l’Agence internationale de l’énergie atomique, ont quitté Vienne samedi.
L’équipe entamera lundi une mission de 9 jours destinée à évaluer la fiabilité des tests de résistances des réacteurs en question.
Ces contrôles de sécurité sont un préalable indispensable au redémarrage des réacteurs.
La délégation de l’AIEA se rendra dans la centrale nucléaire Oi, gérée par la Compagnie d’électricité du Kansai, dans la préfecture centrale de Fukui. Ils devront se prononcer sur l’approbation récente du gouvernement, concernant les résultats de tests effectués sur 2 réacteurs de cette centrale.
Aucune trace écrite des réunions du groupe de travail gouvernemental sur la catastrophe nucléaire
Le groupe de travail gouvernemental sur la catastrophe nucléaire n’a conservé aucun compte-rendu de ses réunions à la suite de l’accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.
Créé le 11 mars 2011, le jour de l’accident nucléaire, ce groupe est composé de tous les ministres du gouvernement et dirigé par le premier ministre.
Il prend des décisions importantes y compris celles concernant la désignation des zones d’évacuation, la politique de décontamination et les restrictions sur la mise en vente des produits agricoles.
La NHK a demandé à consulter les minutes des réunions en novembre dernier, mais elle n’a reçu qu’une liste des thèmes à l’ordre du jour de chacune des 21 rencontres, sans aucune autre explication.
Le Bureau du gouvernement, qui gère les archives publiques, est en train d’interroger le responsable de l’Agence japonaise de sûreté nucléaire et industrielle.
Une conférence internationale sur le nucléaire prévue à Fukushima
Koichiro Gemba, le chef de la diplomatie japonaise, a indiqué que son gouvernement allait inviter des ministres de pays étrangers à une conférence internationale sur la sûreté nucléaire. Cet évenement, organisé par l’Agence internationale de l’énergie atomique, se tiendra à la fin de cette année dans la préfecture de Fukushima.
M. Gemba a fait cette annonce dimanche lors d’une allocution prononcée à Sukagawa, une ville de la préfecture de Fukushima. La centrale endommagée se trouve dans cette préfecture.
Il a indiqué qu’au moins 50 ministres seraient invités à la conférence qui se tiendra à Koriyama, en novembre ou en décembre prochain.
Il a ajouté qu’une autre conférence internationale sur les énergies renouvelables se tiendrait le 2 mars à Fukushima sous les auspices du gouvernement.
Il a précisé qu’à la suite de la catastrophe, la préfecture de Fukushima souhaitait développer des énergies non nucléaires et espérait créer des emplois en accueillant des entreprises et des instituts de recherche liés au domaine de l’énergie.
Naoto Kan s’exprimera sur la sûreté nucléaire à Davos
L’ancien premier ministre japonais Naoto Kan va souligner l’importance des mesures de sûreté dans les centrales nucléaires dans un discours qu’il prononcera lors du Forum économique mondial, jeudi prochain.
Une session entière de ce forum annuel, dont le déroulement est prévu de mercredi à dimanche à Davos, en Suisse, sera consacrée à la catastrophe survenue dans le nord-est du Japon le 11 mars.
Lors de cette session, prévue jeudi, l’ancien premier ministre s’exprimera sur les mesures de sûreté dans les centrales nucléaires sur la base de son expérience après l’accident de Fukushima Dai-ichi.
M. Kan plaidera en faveur de l’équipement des centrales en générateurs électriques afin d’assurer leur autonomie en cas d’urgence. L’absence de courant pendant une longue période à Fukushima avait exacerbé les problèmes.