L’Isle le 17 janvier: Le Gouvernement et la préfecture de Fukushima ouvrent une enquête, … 17% d’augmentation sur les tarifs Tepco, … Iwate, Miyagami et Fukushima représentés au 17ème anniversaire du séisme de Kobe, … (NHK Word) … 5 réacteurs sur 54 encore en service au Japon (le monde.fr avec AFP)
Enquête sur la vente de matériaux de construction irradiés
Le gouvernement japonais et la préfecture de Fukushima vont enquêter sur la vente de graviers en provenance de carrières probablement contaminées à la suite de l’accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.
Cette initiative a été prise après qu’un niveau anormalement élevé de césium radioactif a été détecté dans du béton utilisé pour la construction d’un immeuble dans la ville de Nihonmatsu.
Ce béton a été fabriqué avec des pierres concassées en provenance d’une carrière située dans la ville de Namie qui fait partie des zones évacuées à la suite de l’accident nucléaire.
Les autorités centrales et locales vont enquêter sur les livraisons en provenance non seulement de la carrière en question mais de neuf autres.
Du gravier extrait de la carrière de Namie aurait été vendu à environ 200 entreprises de construction qui l’ont sans doute utilisé pour édifier des immeubles et des routes.
Tepco va augmenter ses tarifs de 17 pour cent
Tepco, la Compagnie d’électricité de Tokyo, a annoncé une augmentation des tarifs d’électricité de 17 pour cent en moyenne pour les entreprises à partir d’avril.
Elle a indiqué que cette mesure était inévitable en dépit de ses efforts de rationalisation et de réduction des coûts.
Cérémonie à la mémoire des victimes du séisme de Kobe
Mardi a marqué le 17e anniversaire du séisme qui a frappé le port de Kobe et ses environs. Les communautés locales ont organisé de nombreuses cérémonies à la mémoire des quelque 6500 victimes.
A midi, environ 400 personnes rassemblées dans un centre de prévention des catastrophes ont observé une minute de silence pour rendre hommage aux victimes du grand tremblement de terre du Hanshin tandis que des élèves d’école primaire faisaient sonner les cloches.
Parmi les participants se trouvaient plusieurs responsables d’Iwate, de Miyagi et de Fukushima, les trois préfectures les plus durement touchées par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 survenus dans le nord-est du Japon.
Des personnes ayant vécu le tremblement de terre de Kobe en 1995 se sont impliquées dans des activités bénévoles afin de soutenir les sinistrés du 11 mars. Plusieurs événements ont eu lieu au cours desquels les survivants ont pu partager leur expérience et discuter des enseignements à tirer pour la reconstruction des zones détruites.
Cinq réacteurs nucléaires encore en service au Japon
La compagnie d’électricité du sud-ouest du Japon, Shikoku Electric Power, a arrêté vendredi 13 janvier le dernier de ses trois réacteurs pour maintenance, ne laissant que 5 unités en service dans tout le pays sur 54. Le réacteur Ikata 2, qui avait été remis en exploitation commerciale le 14 décembre 2010, a été stoppé pour sa 23esession de maintenance.« Du fait de l’arrêt d’Ikata 2, tous nos réacteurs sont désormais suspendus, ce qui induit une situation difficile, mais nous allons exploiter tous les moyens pourassurer un approvisionnement stable en électricité », a indiqué la compagnie. Les réacteurs japonais doivent subir des contrôles durant plusieurs semaines tous les treize mois environ. Shikoku Electric Power est la deuxième compagnie du Japon, après Kyushu Electric Power (qui possède six réacteurs), à ne plus avoir aucune unité en service.
Sur le parc japonais de 54 réacteurs, seulement cinq restent donc encore en activité, mais ils doivent être stoppés d’ici à la fin mai et nul ne sait quand les autres tranches pourront être réactivées. A la suite du tremblement de terre et du tsunami qui, le 11 mars, ont engendré l’accident à la centrale nucléaire Fukushima Daiichi, une quinzaine de réacteurs ont été subitement arrêtés dans les centrales du Nord-Est, puis deux autres tranches présentant des risques à Hamaoka.
« Du fait de l’arrêt d’Ikata 2, tous nos réacteurs sont désormais suspendus, ce qui induit une situation difficile, mais nous allons exploiter tous les moyens pourassurer un approvisionnement stable en électricité », a indiqué la compagnie. Les réacteurs japonais doivent subir des contrôles durant plusieurs semaines tous les treize mois environ. Shikoku Electric Power est la deuxième compagnie du Japon, après Kyushu Electric Power (qui possède six réacteurs), à ne plus avoir aucune unité en service.
Sur le parc japonais de 54 réacteurs, seulement cinq restent donc encore en activité, mais ils doivent être stoppés d’ici à la fin mai et nul ne sait quand les autres tranches pourront être réactivées. A la suite du tremblement de terre et du tsunami qui, le 11 mars, ont engendré l’accident à la centrale nucléaire Fukushima Daiichi, une quinzaine de réacteurs ont été subitement arrêtés dans les centrales du Nord-Est, puis deux autres tranches présentant des risques à Hamaoka.
Le redémarrage de tous les autres réacteurs stoppés pour maintenance ou à cause des secousses sismiques est conditionné à de nouveaux tests de résistance (notamment vis-à-vis des catastrophes naturelles) et à l’approbation des autorités locales, ce qui retarde l’échéancier habituel. Les compagnies d’électricité appellent la population et les entreprises à réduire leur consommation, redoutant les pics hivernaux lorsque les systèmes de chauffage tournent à fond. L’arrêt des sites nucléaires force aussi les opérateurs à remettre en exploitation des centrales thermiques afin de compenser la perte en électricité.