Tokyo le 26 octobre: NHK Word nous fait part de trois articles aujourd’hui sur les suites de la double catastrophe du 11 mars 2011. 2900 résidents étranges de moins dans la préfecture d’Ibaraki, … le recyclage du combustible nucléaire coûte deux fois plus que son élimination, … avis partagés entre l’arrêt et la remise en service des réacteurs nucléaires, 44 sur les 54 répartis dans le pays, sont actuellement à l’arrêt, … à lire ci-dessous
Mise à jour le 26 octobre à 14h59
« Divergences de vues sur la remise en service des réacteurs nucléaires à l’arrêt
Les municipalités japonaises où sont installées des centrales nucléaires sont divisées au sujet de l’éventuelle remise en service des réacteurs actuellement à l’arrêt.
Une association des villes et communes hébergeant des réacteurs nucléaires a organisé mardi à Tokyo une réunion à laquelle ont assisté les maires et des représentants de 15 localités.
Le point central des discussions a été la remise en activité des réacteurs, arrêtés depuis l’accident de la centrale de Fukushima en mars dernier.
44 des 54 réacteurs construits au Japon ne sont plus actuellement en activité et il n’existe pas de projet pour les remettre prochainement en service, étant donné que des erreurs ont été décelées dans les données des tests de résistance, exigés avant de les remettre en marche.
Certaines municipalités souhaitent qu’une fois leur sécurité confirmée, les réacteurs puissent être remis en service parce que l’économie de leur commune profite de leur activité. Mais d’autres restent prudentes, ce qui a empêché l’association de parvenir à une conclusion.
Chute considérable de la population de la préfecture d’Ibaraki depuis le 11 mars
Selon des statistiques, la population de la préfecture d’Ibaraki au nord de Tokyo a chuté fortement depuis les catastrophes du 11 mars dans le nord-est de l’Archipel japonais.
La préfecture a subi des dégâts considérables du fait du séisme et du tsunami, et elle est située au sud de celle de Fukushima et de sa centrale nucléaire endommagée.
Proche de 3 millions d’habitants, la population de la préfecture d’Ibaraki a diminué d’environ 10 mille personnes entre les mois de mars et d’août. La baisse s’est concentrée sur mars et avril.
Les responsables de la préfecture précisent que le nombre des résidents étrangers a chuté de 2900, soit près de 30 pour cent de l’ensemble.
Le recyclage du combustible nucléaire coûterait deux fois plus que son élimination
Le recyclage du combustible nucléaire en vue de la production d’électricité coûterait deux fois plus cher que l’élimination du combustible irradié comme déchet. C’est ce qu’a annoncé la Commission japonaise de l’énergie atomique.
A une réunion mardi, la Commission a calculé le coût du recyclage et de l’extraction du plutonium à partir du combustible usagé. Il a été estimé entre 1,98 yen et 2,14 yens par kilowatt-heure d’électricité produite. En revanche, le montant nécessaire à l’élimination du même combustible a été chiffré entre 1 yen et 1,35 yen par kilowatt-heure. Ce prix est donc environ la moitié de celui du recyclage qui a été le pilier de la politique nucléaire du Japon.
Conséquence de l’accident à la centrale de Fukushima, le gouvernement subit actuellement des pressions pour revoir sa politique nucléaire. Les estimations des coûts à la réunion de mardi pourraient donc affecter les discussions sur cette question.
Des appareils de mesure de radiations exposés lors d’un salon alimentaire à Tokyo
Un salon annuel dédié à la sûreté alimentaire qui s’est ouvert à Tokyo a présenté pour la première fois des appareils pour mesurer la radioactivité.
Des machines dotées d’un tapis roulant pour faire défiler la nourriture sous un capteur de radiations ont rencontré un vif succès mercredi. Elles peuvent mesurer le niveau de radioactivité d’un produit en 12 secondes, ce qui rend possible la vérification d’un grand nombre de marchandises dans un laps de temps relativement court.
La demande pour ce type d’équipements est forte de la part des coopératives agricoles, des usines de viande et des chaînes de restaurants malgré un prix minimum de 56 000 dollars l’unité.
Sont également exposés des appareils sont des flacons dans lesquels on dépose la nourriture pour la vérifier.
Ils sont destinés aux entreprises et même aux particuliers. Les modèles les plus onéreux coûtent aux alentours de 9000 dollars.
Le responsable d’un fabricant de ce type d’appareils a déclaré que son entreprise voulait aider les cultivateurs à rassurer le public quant à la sûreté de leurs produits. «
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