Japon 2011- Après le déluge/127

L’Isle le 15 septembre: Un rapport de 43 pages, publié ce mercredi, met en avant une mauvaise appréciation des risques de catastrophes naturelles, … également dans le bulletin NHK Word de ce jour, … la fusion des réacteurs de Fukushima auraient pu être évité selon les chercheurs.

Mise à jour le 15 sep. à 22h08

 Selon Ban Ki-moon, une mauvaise anticipation des risques serait à l’origine de la crise nucléaire de Fukushima

Selon le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon l’accident nucléaire de Fukushima, dans le nord-est du Japon, serait dû à une mauvaise appréciation des risques de catastrophe naturelle.

Ban Ki-moon a publié mercredi un rapport de 43 pages qui s’appuie sur une étude menée par des entités onusiennes, notamment l’Agence internationale de l’énergie atomique et l’Organisation mondiale de la santé.

Ce rapport préconise le renforcement des normes de sécurité dans les centrales nucléaires.

Il recommande la création d’un sytème planétaire qui autoriserait l’AIEA à contrôler les niveaux de radiation, les accidents et les crises nucléaires les plus graves ayant des répercussions à l’échelle mondiale.

Le texte défend également le principe d’un cadre international de gestion des crises nucléaires, en vue de garantir la sécurité alimentaire et sanitaire des populations.

Il se prononce enfin pour un usage pacifique de l’énergie nucléaire afin d’améliorer le quotidien des 2,4 milliards de personnes qui vivent dans les pays en voie de développement et ne disposent pas de ressources énergétiques suffisantes.

Le secrétaire général de l’ONU organisera une réunion au sommet sur la sûreté et la sécurité nucléaires le 22 septembre prochain, à New York.

Selon des chercheurs, la fusion d’un réacteur de la centrale de Fukushima aurait pu être évitée

Selon un groupe de chercheurs, la fusion d’un réacteur de la centrale Fukushima Dai-ichi aurait pu être évitée si les injections d’eau avaient débuté 4 heures plus tôt.

Les chercheurs de l’Agence japonaise de l’énergie atomique ont effectué une simulation informatique des circonstances ayant conduit à la fusion du coeur du réacteur numéro 2 de la centrale.

Le 11 mars, le système de refroidissement du réacteur est tombé en panne à la suite du séisme et du tsunami survenus peu avant 15h00. L’opérateur de la centrale, la Compagnie d’électricité de Tokyo, a entamé les opérations d’injection d’eau le 14 mars, aux alentours de 20h00, après avoir réduit la pression à l’intérieur du réacteur.

Selon cette simulation, si l’injection avait débuté à partir de 16h30, ou plus tard, la température du réacteur aurait temporairement diminué mais elle aurait à nouveau augmenté en raison de la baisse du niveau d’eau à l’intérieur, et la fusion aurait eu lieu.

En revanche, si les travaux d’injection avaient été entamés avant 16h00, la température du combustible n’aurait vraisemblablement pas atteint les 1200 degrés qui ont conduit à la destruction de l’enceinte métallique, ce qui aurait permis d’éviter la fusion.



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