japon 2011- Après le déluge/116

L’Isle le 18 août :                        Les étudiants étrangers au secours du tourisme japonais, … Neil Kermode, directeur général du Centre européen de l’énergie marine nous parle de l’avenir de la marémotrice, … une unité de décontamination d’eau de fabrication japonaise au secours du système actuellement en place, sont les principaux titres développés dans cette édition NHK Word du jeudi 18 août 2011 …

Mise à jour le 18 août à 22h02 (local)

« Mise en marche de la nouvelle unité de décontamination d’eau de fabrication japonaise

La Compagnie d’électricité de Tokyo, Tepco, a mis en marche une unité de décontamination de fabrication japonaise sur le site de la centrale nucléaire de Fukushima.


 L’unité fonctionne à plein régime depuis cet après-midi, après deux journées de tests.


 La nouvelle installation consiste en 14 réservoirs cylindriques contenant du zéolite, un minéral qui absorbe le césium et d’autres substances radioactives.

 
 La stabilisation du processus de décontamination de l’eau des réacteurs fait partie des problèmes urgents à régler pour reprendre le contrôle de la centrale. En effet, l’eau décontaminée est ensuite réinjectée dans les réacteurs afin de les refroidir.


 Le système de décontamination existant a connu des difficultés et ses composants de fabrication étrangère sont tombés en panne à plusieurs reprises. En conséquence, le système n’a fonctionné qu’à 69 pour cent de sa capacité, loin de l’objectif initial de 90 pour cent.


 Tepco a l’intention d’utiliser la nouvelle unité en même temps que l’existante. L’opérateur espère que ce nouveau système permettra de stabiliser le refroidissement en circuit fermé des réacteurs.

Commentaire : avenir de l’énergie marémotrice

A la suite de l’accident nucléaire de Fukushima, provoqué par le séisme et le tsunami du 11 mars, la communauté internationale compte de plus en plus sur les énergies renouvelables pour remplacer le nucléaire.


 Dans le cadre d’une série de commentaires intitulée « Energies renouvelables en première ligne », nous interrogeons les experts du monde entier sur les dernières innovations en la matière et sur les potentialités des diverses ressources à exploiter.


Ce quatrième volet de la série est consacré à l’énergie marémotrice, qui exploite les mouvements de l’eau créés par le flux et le reflux et par le mouvement alternatif des marées.


Le Centre européen de l’énergie marine, situé dans les îles britanniques d’Orkney, est à la pointe des études orientées vers l’usage de l’énergie marémotrice. Aujourd’hui, son directeur général Neil Kermode répond à nos questions sur les perspectives offertes par ce procédé.


 Radio Japon


Votre institution, le Centre européen de l’énergie marine, mène des recherches très poussées sur l’énergie marémotrice. Comment parvenez-vous à générer de l’électricité à partir des vagues et des marées ?


 Neil Kermode


Parlons d’abord de la turbine utilisée à cet effet. Si vous l’observez, elle vous fera penser à la partie avant d’un moteur d’avion. Elle est dotée d’un disque pourvu de pales qui entre en rotation au passage de l’eau. Des bobines sont disposées à l’extérieur des pales et l’écoulement de l’eau à travers la turbine génère l’électricité.


 RJ


Quels obstacles faut-il surmonter pour mettre en pratique ce procédé ?
 NK
Il y a de nombreux défis à relever. La principale difficulté consiste à ancrer les machines dans les fonds marins, car l’extraordinaire puissance des marées est susceptible de les emporter. Autre difficulté : les marées se produisent en zones littorales, mais personne ne vit à proximité. Il en va de même pour les vagues. C’est aux abords des côtes les plus exposées qu’elles sont imposantes mais ce sont généralement des espaces où aucune ville, aucune habitation n’est construite. Il convient donc de transporter l’énergie de la mer vers les zones d’habitation.


 RJ


Pensez-vous que nous pourrons recourir à l’énergie marine dans un avenir proche ?


 NK


Sans aucun doute. Ce sera difficile et cela prendra du temps mais je suis persuadé que nous y parviendrons. La technique est très récente. Nous devons apprendre à la maîtriser et c’est d’autant plus intéressant. Mais je pense que d’ici quatre ou cinq ans, nous verrons de plus en plus de machines générer de l’électricité dans la mer et que cette énergie sera profitable au réseau.


Dans les 10 ou 15 années à venir, ces machines équiperont toutes les zones littorales de la planète.


 C’était le commentaire de Neil Kermode, directeur général du Centre européen de l’énergie marine, situé au Royaume-Uni.

Les étudiants étrangers mis à contribution pour attirer les touristes au Japon

L’industrie japonaise du tourisme fait appel aux étudiants étrangers dans une tentative destinée à encourager les voyages dans le pays alors que le secteur est en pleine stagnation cinq mois après la double catastrophe et l’accident nucléaire de mars.


 Une association touristique de la préfecture de Kanagawa, à l’ouest de Tokyo, a demandé à des étudiants étrangers de visiter des sites touristiques locaux puis de mettre sur papier leurs impressions et leurs expériences.


 Les visites en question ont commencé en juillet et la prose des étudiants devrait être mise en ligne sur un site internet que l’association ouvrira en octobre.


 Des étudiants originaires de Thaïlande, qui ont visité le célèbre temple bouddhique Kawasaki Daishi, dans la ville de Kawasaki, expliquent par exemple comment les coutumes de prière différentes de celle de leur pays, ou encore la forme des statues bouddhiques japonaises ont suscité leur intérêt.


 Des étudiants sud-coréens se sont quant à eux penchés sur l’intérêt touristique de la voie ferrée d’Enoshima, célèbre en Corée du Sud pour son apparition dans un manga japonais très populaire.


 L’association touristique précise que les articles seront écrits en coréen, en anglais et en chinois et accessibles depuis le réseau social Facebook.


 Le Bureau japonais du tourisme, organe gouvernemental, a lancé une collaboration similaire le mois dernier, toujours avec des étudiants étrangers. »



Ce contenu a été publié dans Japon 2011. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *