Japon 2011- Après le déluge/29

L’Isle le 20 avril: Conséquence de l’accident nucléaire au Japon, le gouvernement Berlusconi présente, au Sénat Italien, un projet de loi pour la suspension indéfinie de tout nouveau programme nucléaire et gèle les projets de constructions antérieurs. Il ressort de la conférence de Kiev, une nécessité de réflexion au niveau planétaire de l’utilisation du nucléaire. Areva et Tepco en accord pour la décontamination des eaux …… à lire dans ce bulletin du jour de NHK Word.

Mise à jour le 20 avril à 15h19 (local)

 

« Baisse du niveau de l’eau contaminée à la centrale de Fukushima

La Compagnie d’électricité de Tokyo a annoncé une légère baisse du niveau de l’eau fortement contaminée dans la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

 Tepco a commencé hier à transvaser l’eau vers une installation de traitement sur le site.



Selon l’opérateur de la centrale, le niveau de l’eau radioactive dans un tunnel conduisant au réacteur 2 était inférieur d’un cm à celui de la vieille, mercredi à 7 heures du matin.



Cela représente une réduction de 210 tonnes d’eau dans le tunnel, l’eau étant pompée à un débit de 10 tonnes par heure.


Tepco envisage d’évacuer au total 25 mille tonnes d’eau contaminée du sous-sol du bâtiment de la turbine du réacteur 2 et du tunnel vers l’installation de traitement proche.



La compagnie d’électricité a précisé qu’elle surveillera le débit actuel de la pompe pendant dix jours ou plus, puis ajoutera des pompes supplémentaires pour déplacer 10 mille tonnes d’eau contaminée d’ici la mi-mai.

 

Yukio Edano participe à la première réunion d’un panel d’experts pour la reconstruction des zones sinistrées

Le secrétaire général du gouvernement japonais Yukio Edano a demandé que des discussions entre partis soient engagées afin d’élaborer un plan de reconstruction pour les zones dévastées par le séisme et le tsunami du 11 mars, dans le Nord-est du Japon.



M. Edano a fait cette requête aujourd’hui mercredi, lors de la première réunion d’un panel d’experts chargé de proposer un plan de reconstruction.



Dix-huit spécialistes de la politique, de l’économie, des finances et de la revitalisation régionale, entre autres domaines, participaient à la rencontre.



M. Edano a demandé aux membres du groupe d’étude de mettre en commun leur sagesse pour créer un nouveau projet, quels que soient leurs ministères de tutelle ou leurs affiliations politiques.



Le panel devrait présenter une ébauche de plan fin juin.

 

Areva propose de décontaminer l’eau radioactive à Fukushima

Areva, le géant français du nucléaire, a convenu avec Tepco, la Compagnie d’électricité de Tokyo, de construire sur le terrain de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi endommagée une installation destinée à décontaminer l’eau radioactive.



Anne Lauvergeon, la présidente d’Areva, a déclaré mardi à la presse à Tokyo que son entreprise va construire une installation qui éliminera les substances radioactives contenues dans l’eau contaminée.



Cette installation utilise des agents chimiques pour supprimer l’iode et le césium, présents dans l’eau contaminée. La concentration des matières radioactives peut être réduite entre un millième et un dix millième du niveau actuel. Un système comparable est déjà en service en France.



Mme Lauvergeon a estimé que la tâche la plus importante consistait à décontaminer l’eau de la centrale et que son entreprise est prête à utiliser son savoir-faire à cet effet par tous les moyens possibles.



Le même jour, Tepco a annoncé à la presse avoir accepté la proposition d’Areva. L’entreprise transvasera d’abord l’eau contaminée vers une installation de traitement sur le complexe même. Quelque 1 200 tonnes d’eau décontaminée
par jour seraient ensuite réutilisées pour le refroidissement des réacteurs.



Tepco espère mettre en service l’installation de décontamination d’ici juin.

 

Conférence sur la sécurité nucléaire à Kiev

Réunis mardi à Kiev, la capitale ukrainienne, des délégués de nombreux pays ont participé à une conférence internationale sur la sécurité nucléaire à l’occasion du 25e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl. Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a souligné que les accidents de Fukushima et Tchernobyl montraient la nécessité d’une réflexion au niveau planétaire pour assurer l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire et une sécurité maximale.

 

Visite au Japon du premier ministre australien

Le premier ministre australien, Mme Julia Gillard, arrivera aujourd’hui mercredi au Japon pour une visite qui devrait inclure un voyage vers une ville dévastée par la double catastrophe du 11 mars. Si ce voyage est confirmé, Mme Gillard sera le premier chef d’Etat étranger à se rendre dans la zone sinistrée.

 

Informations sur les niveaux de radiation sur le site web du ministère japonais des Sciences

Le ministère japonais des Sciences communique sur son site internet les niveaux de radiation relevés dans le pays entier. Ces informations sont également fournies en anglais, en coréen et en chinois.



Les niveaux de radiation et de susbstances radioactives détectés au sol, dans l’eau de pluie, dans l’eau du robinet et dans l’atmosphère sont disponibles sur le site du ministère.

Des mesures indépendantes de radiation effectuées par le ministère près de la centrale Fukushima Dai-ichi, gravement touchée par le séisme, sont aussi publiées.



Retrouvez ces informations à l’adresse suivante : www.mext.go.jp

 

Les robots font face à des difficultés dans la centrale de Fukushima

Selon la Compagnie d’électricité de Tokyo, les gravats radioactifs et l’humidité élevée freinent l’inspection par des robots de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.



Tepco a commencé à utiliser des robots télécommandés pour explorer les bâtiments des trois premiers réacteurs, dimanche et lundi.



Dans le bâtiment du réacteur 2, l’objectif de la caméra du robot a immédiatement été embué par l’humidité ambiante.

Des responsables de la compagnie pensent que de la vapeur est émise par la section endommagée de la chambre de suppression à la base du réacteur. Ils n’ont pas encore trouvé de moyen de résoudre ce problème car la vapeur pourrait être extrêmement toxique.



Des robots ont pénétré dans le bâtiment du réacteur 3 par l’entrée sud, mais ils ont été bloqués par des décombres. Tepco envisage d’utiliser un autre robot capable de déplacer des obstacles pesant jusqu’à 100 kg.



Dans le bâtiment du réacteur 1, des robots ont pu avancer de 40 mètres le long du mur nord.



L’utilisation de robots vise à préparer le terrain afin que des techniciens puissent travailler à l’intérieur des bâtiments contaminés pour stabiliser les réacteurs. On ne sait pas avec certitude si cette tentative pourra aboutir.

 

Chiaki Takahashi : la gravité de l’accident de Fukushima est moindre que celle de l’accident de Tchernobyl

Un haut responsable du ministère des Affaires étrangères a précisé que si le niveau de gravité de la crise nucléaire de Fukushima est le plus élevé sur l’échelle de l’INES, l’accident est pourtant moins grave que la catastrophe de Tchernobyl en 1986.

Le secrétaire d’Etat pour les Affaires étrangères Chiaki Takahashi a fait cette remarque lors d’une conférence internationale sur la sécurité nucléaire qui s’est ouverte hier mardi dans la capitale ukrainienne de Kiev. La rencontre est organisée pour marquer le 25e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, le 26 avril.



Le gouvernement japonais a récemment relevé le niveau de gravité de l’accident à 7, le plus élevé sur l’Echelle internationale des évènements nucléaires, et le même que celui attribué à l’accident de Tchernobyl.



M. Takahashi a rejeté l’idée selon laquelle la décision du gouvernement aurait signifié une détérioration de la situation à la centrale. Il a précisé que cette décision avait été prise après que le gouvernement eut rassemblé suffisamment de données pour produire une estimation du volume total d’émissions radioactives de Fukushima Dai-ichi.



Il a ajouté que les réacteurs nucléaires n’avaient pas explosé et que personne n’était mort d’une exposition aux radiations.



M. Takahashi a dit espérer que les autres nations acceptent avec confiance ces informations et répondent calmement en se basant sur les faits. Il a assuré que gouvernement japonais fournira rapidement des informations correctes à la communauté internationale dans la plus grande transparence.

 

L’Italie gèle la construction de nouvelles centrales atomiques

L’administration du premier ministre italien Silvio Berlusconi a soumis mardi au Sénat un projet de loi qui suspend indéfiniment la construction de toute nouvelle centrale nucléaire.



Le document précise que les projets de construction antérieurs ont été gelés en attendant d’obtenir de nouvelles preuves scientifiques sur la sécurité des centrales atomiques. »

 

Mise à jour le 20 avril à 22h01 (local)

 

« Légère baisse du niveau des eaux contaminées

Selon la Compagnie d’électricité de Tokyo, Tepco, le niveau des eaux fortement radioactives dans la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi a légèrement baissé. L’opérateur a commencé mardi à transvaser cette eau dans un site de stockage des déchets.



Le niveau d’eau contaminée à l’intérieur d’une galerie reliée au réacteur 2 avait diminué de 2 centimètres ce mercredi à 18 heures, par rapport à la veille.

Tepco projette de transférer un total de 25 000 tonnes d’eau contaminée contenue dans le sous-sol du bâtiment des turbines numéro 2 et dans la galerie connectée, vers une aire de stockage à proximité.



L’exploitant indique également que les niveaux d’eau contaminée ont augmenté dans les sous-sols des réacteurs 5 et 6, ainsi que dans les galeries reliées aux réacteurs 3 et 4.

Cent tonnes d’eau irradiée des numéros 5 et 6 seront transférées vers des condenseurs afin d’évaluer la quantité d’eau accumulée. 

La société pense que quelque 67 500 tonnes d’eau radioactive sont actuellement présentes sur le site de la centrale, entravant les efforts pour réparer les systèmes de refroidissement des réacteurs.

 

L’AIEA va envoyer une commission d’experts au Japon

L’Agence internationale de l’énergie atomique ou AIEA, organe de surveillance nucléaire de l’ONU, va envoyer une commission d’experts au Japon pour enquêter sur les causes de l’accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.



Au cours d’une conférence de presse donnée au siège de l’organisation, à Vienne, mardi, le directeur général adjoint de l’AIEA, Denis Flory, a indiqué qu’une équipe de spécialistes allait tenter de déterminer l’origine de l’accident et évaluer les mesures de sécurité mises en place après le séisme et le tsunami ayant endommagé la centrale.



L’AIEA décidera du calendrier des investigations en concertation avec le gouvernement japonais. Elle espère pouvoir en publier les résultats lors d’une réunion ministérielle prévue en juin prochain.

 

Dernier bilan du séisme : près de 28 000 morts et disparus

Le bilan des morts et des disparus à la suite du séisme et du tsunami du 11 mars dans le nord-est du Japon a atteint près de 28 000 personnes.



L’Agence nationale de la police a confirmé mercredi le décès de 14 063 personnes y compris les victimes des répliques des 7 et 11 avril. Quatre-vingt quatre pour cent des morts ont été identifiés.

13 691 personnes sont encore portées disparues, dont 210 dans la ville de Sendai, capitale de la préfecture de Miyagi, la plus durement touchée. 

Cette préfecture compte en effet le plus grand nombre de décès, soit 8530. Le nombre de morts est, respectivement, de 4058 et de 1412 dans les préfectures d’Iwate et de Fukushima.



Selon l’Agence, 133 000 personnes continuent à vivre dans des centres d’évacuation, situés, pour la plupart, dans ces trois préfectures.

 

Financement de la reconstruction : plusieurs options seront présentées

Un groupe d’étude mandaté par le gouvernement pour établir un projet de reconstruction des régions frappées par la catastrophe du 11 mars a décidé de présenter plusieurs options en ce qui concerne le financement des opérations.



Dix-huit spécialistes en provenance d’horizons variés – politique, économie, finances et revitalisation des régions – ont participé à la première réunion du groupe, mercredi. Y assistaient également le président de l’Académie de défense nationale, Makoto Iokibe, et le leader du groupe d’étude, Jun Iio, professeur à l’Institut national des études politiques.



Le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano, a demandé aux membres du groupe de mettre en commun leurs connaissances afin de créer un nouveau projet, indépendamment de leurs affiliations gouvernementales ou politiques.



Les participants ont discuté de la question du financement de la reconstruction dans les zones sinistrées. L’un d’eux a suggéré de débattre de l’impact économique de l’établissement de nouvelles taxes. Un autre a appelé à la prudence quant à l’émission de bons du Trésor, disant que cela allait endetter les générations futures.



Après la réunion, M. Iio a déclaré à la presse que le financement ne poserait pas autant de problèmes si la dette publique était moins importante. Il a par ailleurs insisté sur la nécessité d’examiner la question du financement de la restructuration fiscale.

 

Un opérateur américain renonce à construire des réacteurs nucléaires

Une société d’électricité américaine a annoncé qu’elle renonçait à son projet de construire des réacteurs nucléaires au Texas à la suite de l’accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, au Japon.



NRG Energy, l’opérateur de la centrale nucléaire South Texas Project, devait mettre en place deux réacteurs, en coopération avec le japonais Toshiba Corporation.



Mais la firme a annoncé mardi qu’elle annulait son investissement, devant les immenses défis auxquels se trouve confronté le développement du nucléaire aux Etats-Unis, au regard des circonstances actuelles.



Elle a également indiqué que toute participation financière à un projet de cette nature serait désormais impossible à justifier auprès des actionnaires. 

C’est la première fois, depuis la crise de Fukushima, qu’un opérateur renonce à un projet de développement nucléaire aux Etats-Unis.



NRG Energy va enregistrer pour son premier trimestre d’activité de cette année une perte exceptionnelle de 481 millions de dollars avant impôts.

 

Commentaire : Situation des stagiaires indonésiens au lendemain du séisme

Lorsque le violent séisme a frappé le Nord-Est du Japon le 11 mars, près de 21 mille stagiaires étrangers se trouvaient dans les 6 préfectures les plus durement touchées de l’Archipel nippon. Originaires de Chine, des Philippines, d’Indonésie, du Vietnam et de nombreux autres pays, ils travaillaient dans divers secteurs pour acquérir un savoir-faire artisanal et des connaissances techniques tout en gagnant de l’argent.



Dans les régions saccagées par le tsunami, les installations portuaires et les ateliers de traitement de poissons ont été inondés, ce qui les a contraints à arrêter leurs activités. Ayant perdu leur emploi, bon nombre de stagiaires sont repartis dans leur pays.


Dans notre commentaire, nous portons notre regard sur l’Indonésie, un archipel comme le Japon, qui a envoyé de nombreux jeunes, occupés dans les secteurs de la pêche et du traitement des poissons. 4 stagiaires indonésiens sont encore portés disparus, emportés sans doute par le raz-de-marée, alors qu’ils travaillaient au large de la préfecture de Miyagi.



Muhammad Lufti, l’ambassadeur d’Indonésie au Japon, nous parle de l’impact du séisme et du tsunami sur l’avenir des stagiaires de son pays.



Ambassadeur Lufti : 
 »Nous avons renvoyé en Indonésie près de 300 stagiaires qui avaient perdu leur emploi à cause de la double catastrophe. Ils travaillaient à Kesen-numa, Ishinomaki, Shiogama et d’autres villes, terriblement endommagées par le désastre. Nous les avons fait partir parce qu’il n’y a aucun espoir que leur lieu de travail soit rouvert dans un proche avenir. Nous n’avions pas d’informations précises du gouvernement japonais à ce sujet, mais à en juger par la gravité de la situation, nous avons estimé qu’il serait difficile de remettre rapidement en état les ateliers et les usines. 

Pas moins de 6 mille Indonésiens effectuent des stages au Japon. Après l’accident à la centrale atomique Fukushima Dai-ichi, certains d’entre eux qui effectuaient des travaux à l’extérieur dans la préfecture voisine d’Ibaraki nous ont contactés, exprimant leur anxiété à propos des substances radioactives. Je me suis rendu personnellement sur les lieux pour leur dire que je comprenais leurs inquiétudes. Mais je leur ai conseillé de poursuivre leur activité en prenant un maximum de protection contre les radiations. J’espère continuer à leur envoyer des informations précises à l’avenir.



D’ores et déjà, nous avons informé l’organisme qui se charge de l’accueil des jeunes stagiaires que l’Indonésie souhaite poursuivre ces programmes de formation. Grâce à ces activités, nos jeunes Indonésiens acquièrent certes des connaissances techniques, mais ils assimilent aussi l’éthique et la discipline indispensables au travail, des qualités représentatives de la mentalité des Japonais. Nos jeunes rentrent au pays avec de nouveaux savoirs, mais ils deviennent aussi de meilleurs travailleurs.

« 

Radio Japon :
De nombreuses entreprises qui ont accueilli des stagiaires font maintenant face à de sérieuses difficultés au lendemain du séisme, alors même qu’elles ne sont pas implantées dans les régions sinistrées. Le contrat de certains stagiaires a été résilié et ils n’ont eu d’autres choix que de rentrer au pays.



En revanche, l’organisme d’accueil de ces stagiaires a reçu des demandes de certains bureaux qui se disent prêts à embaucher du personnel parce qu’ils ont connu des défections. Des actions sont donc entreprises à présent pour tenter de coordonner les souhaits des stagiaires qui ont perdu leur emploi et les désidératas des entreprises, privées tout à coup de leur main d’oeuvre étrangère.

 

Toyota est contraint de réduire sa production en Amérique du Nord

Le constructeur automobile Toyota se voit contraint de réduire sa production en Amérique du Nord à partir de mardi prochain. Cette décision s’impose en raison du manque de certains composants, fabriqués dans des ateliers du Nord-Est du Japon dévastés par le séisme.



Toyota précise que la production sera réduite à environ 30 pour cent du niveau normal dans 14 de ses usines aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique.

 

Réduction de la production automobile japonaise en Thaïlande

D’autres constructeurs automobiles japonais se trouvent dans une situation comparable à celle de Toyota, mais cette fois en Thaïlande.



Ainsi, Honda va diminuer de plus de 50 pour cent sa production de voitures de tourisme à compter de mardi prochain. Le constructeur devra réduire les heures de travail de son personnel et maintenir cette mesure jusqu’à ce qu’un calendrier soit défini pour recevoir les composants manquants.



Par ailleurs, Isuzu a fait baisser d’environ 40 pour cent sa production de véhicules utilitaires à partir de lundi dernier. »

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