L’Isle le 18 avril: Bulletin d’information de ce lundi 18 avril de la NHK Word retranscrite ici même.
Mise à jour le 18 avril à 15h06(local)
« Intervention de robots télécommandés à la centrale de Fukushima
Au Japon, selon l’opérateur de la centrale Fukushima Dai-ichi, le niveau maximum de radiations émises par le réacteur numéro 3 est de 57 millisieverts par heure à l’intérieur du bâtiment.
Dimanche, la Compagnie d’électricité de Tokyo a utilisé des robots télécommandés au premier étage des bâtiments abritant les réacteurs 1 et 3, afin de mesurer les données relatives aux niveaux de radiations, à la température et à la densité en oxygène.
Ce lundi, Tepco a donc annoncé des niveaux de radiations de 10 à 49 millisieverts par heure dans le bâtiment du réacteur numéro 1, et de 28 à 57 millisieverts par heure dans celui du réacteur numéro 3.
L’exploitant de la centrale prévoit de recourir à la même stratégie pour le réacteur 2.
Les données prélevées par les robots permettront à Tepco d’évaluer la nature des travaux à entreprendre dans ces bâtiments.
Par ailleurs, le niveau d’eau contaminée continue d’augmenter dans le tunnel du réacteur numéro 2.
D’ici la fin de la semaine, Tepco devrait transvaser cette eau dans un réservoir de retraitement, à même le site.
Naoto Kan et le PDJ prévoient un budget additionnel pour la reconstruction
Le premier ministre japonais Naoto Kan et le Parti démocrate au pouvoir soumettront au Parlement, d’ici la fin du mois, un projet de budget additionnel pour financer la reconstruction des zones dévastées par la catastrophe du 11 mars.
Dimanche, M. Kan a discuté avec les cadres du PDJ de ce premier budget additionnel pour l’année fiscale en cours, qui prendra fin en mars 2012.
L’enveloppe devrait s’élever à environ 48 milliards de dollars mais aucun bon du Trésor n’est prévu pour la financer.
Le projet sera soumis au Parlement durant la prochaine période de congés nationaux, entre fin avril et début mai.
Toyota relance la production dans toutes ses usines de l’Archipel
Le constructeur automobile Toyota a rouvert toutes ses unités d’assemblage dans l’Archipel.
La production a repris ce lundi dans 11 usines, dont 2 sont gérées par des sous-traitants dans les préfectures d’Iwate et de Miyagi, durement touchées par le séisme et le tsunami du 11 mars.
Dans la région, les usines des fabricants de pièces détachées ont été gravement endommagées, bloquant la production dans la plupart des unités d’assemblage de Toyota, au Japon.
Le 28 mars, deux semaines après la catastrophe, la production a repris pour 3 modèles de véhicules hybrides dans 2 usines affiliées à Toyota et se trouvant dans les préfectures d’Aichi et de Fukuoka, dans l’ouest de l’Archipel.
Informations sur les niveaux de radiation sur le site web du ministère japonais des Sciences
Le ministère japonais des Sciences communique sur son site internet les niveaux de radiation relevés dans le pays entier. Ces informations sont également fournies en anglais, en coréen et en chinois.
Les niveaux de radiation et de susbstances radioactives détectés au sol, dans l’eau de pluie, dans l’eau du robinet et dans l’atmosphère sont disponibles sur le site du ministère.
Des mesures indépendantes de radiation effectuées par le ministère près de la centrale Fukushima Dai-ichi, gravement touchée par le séisme, sont aussi publiées.
Retrouvez ces informations à l’adresse suivante : www.mext.go.jp
Naoto Kan se prononce pour une réforme en profondeur de la politique nucléaire du Japon
Le premier ministre japonais Naoto Kan promet de réformer en profondeur la politique nucléaire du gouvernement, suite à la crise survenue à la centrale Fukushima Dai-ichi.
Ce lundi, en commission parlementaire, M. Kan a déclaré que les causes de l’accident nucléaire de Fukushima devaient être examinées dans le détail.
Le premier ministre japonais était préalablement favorable à l’énergie nucléaire, estimant que les centrales étaient parfaitement sécurisées. Mais il considère désormais que ces considérations n’ont plus à intervenir car une réforme de la politique nucléaire est devenue inévitable.
Durant la même réunion, M. Kan a précisé que le Japon devait envisager un site de stockage des déchets radioactifs.
Les Etats-Unis souhaitent resserrer leurs liens avec le Japon
Les Etats-Unis souhaitent resserrer les liens diplomatiques avec le Japon, tout en contribuant à la reconstruction du pays, durement frappé par le séisme et le tsunami du 11 mars.
La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a eu des entretiens séparés avec le premier ministre Naoto Kan et le ministre des Affaires étrangères Takeaki Matsumoto, ce dimanche à Tokyo.
Les relations entre Tokyo et Washington étaient tendues en raison du projet de relocalisation de la base américaine de Futenma dans la préfecture d’Okinawa.
Les Etats-Unis semblent toutefois considérer que leur contribution aux secours dans l’Archipel a permis d’améliorer les relations nippo-américaines. Rappelons que près de 20 000 hommes ont été mobilisés par Washington.
L’assistance américaine s’inscrit dans la durée car le processus de reconstruction sera très long. Parallèlement, les Etats-Unis souhaitent poursuivre le dialogue avec le Japon pour un approfondissement des relations diplomatiques.
Le Qatar va fournir du gaz naturel liquéfié au Japon
Le Qatar se propose de fournir 4 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié au Japon, sur une période d’un an.
Il s’agit d’une mesure d’urgence pour aider le Japon à surmonter la pénurie d’électricité provoquée par le séisme et le tsunami du 11 mars.
Le volume proposé correspond à 6 pour cent du total des importations japonaises de gaz naturel liquéfié. Il pourra procurer de l’électricité à 5 millions de foyers, pendant un an.
Ce gaz sera vraisemblablement vendu à la Compagnie d’électricité de Tokyo et à celle du Tohoku, qui ont dû imposer, depuis le 11 mars, des coupures de courant par rotation.
Commentaire : encouragements et soutien de l’Ouest du Japon
Le 11 mars, le Nord-est du Japon a été frappé par un séisme et un tsunami dévastateurs. De nombreuses compagnies et usines de la région sont toujours fermées et personne ne sait exactement quand elles pourront reprendre leurs opérations. Alors que le tremblement de terre projette une ombre sur l’économie de l’Archipel, des voies s’élèvent en soutien à la région sinistrée, notamment à Osaka, la principale ville commerciale de l’Ouest du Japon.
Aujourd’hui, l’ex-vice-président de la Chambre de commerce et d’Industrie d’Osaka, Takashi Ohnishi, nous parlera de cet élan de solidarité venu de l’Ouest. M. Ohnishi est le président d’une compagnie de commerce de textiles en gros, basée à Osaka.
Takashi Ohnishi
Notre compagnie, après avoir clôturé la saison d’hiver, a rassemblé des vêtements chauds, des couvertures et d’autres produits dans ses entrepôts. Tout cela a été envoyé vers la région du Tohoku. Nous avons proposé de fournir gratuitement des couvertures et des vêtements d’hiver d’une valeur d’environ 820 mille dollars.
Radio Japon
La ville de Kobe, durement frappée par le grand tremblement de terre du Hanshin en 1995, est une proche voisine d’Osaka. Quelles leçons avez-vous tirées de cette catastrophe ?
Takashi Ohnishi
A l’époque du tremblement de terre du Hanshin, il y avait 4 mille petits magasins dans les zones sinistrées de Kobe et de Takarazuka avec lesquels notre compagnie entretenait des relations commerciales. Nous avons visité chacun d’entre eux. Il était alors impossible de se déplacer en voiture, alors nous avons fait la tournée des magasins sur des motocyclettes chargées de boules de riz et d’eau.
Nous avons été accueillis à bras ouverts et je pense que nous avons pu leur apporter un peu de bonheur et de la chaleur humaine. Certains propriétaires nous avaient expliqué qu’ils envisageaient de fermer boutique parce qu’ils étaient trop âgés et que leurs maisons et commerces étaient endommagés. Mais ils nous ont dit avoir changé d’avis et vouloir redémarrer après notre visite.
De nombreux ex-employés, qui étaient dans la cinquantaine à l’époque du tremblement de terre du Hanshin et sont maintenant retraités, m’ont contacté après le séisme du 11 mars et se sont dit prêts à se rendre dans les zones sinistrées avec des jeunes, pour apporter leur soutien. Ils expliquent que les sentiments qu’ils avaient éprouvés en 1995 sont toujours bien vivants. Actuellement, 10 équipes de notre compagnie sont sur le terrain dans l’Est du Japon, apportant un peu partout leur assistance. Nous envisageons de rencontrer tous nos clients.
Pour le président de la Chambre de commerce et d’Industrie d’Osaka, il est atout son possible pour soutenir l’Archipel tout entier jusqu’à ce que la relance de l’Est du Japon, de la production aux ventes, soit menée à bien. C’est un avis que nous partageons.
C’était un commentaire de Takashi Ohnishi, ex-vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Osaka. »
Mise à jour le 18 avril à 21h56(local)
« Hauts niveaux de radiation détectés à la centrale Fukushima Dai-ichi
Au Japon, des robots télécommandés ont détecté de hauts niveaux de radiation dans les bâtiments qui abritent les réacteurs de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.
L’opérateur de la centrale, Tepco, a publié ce lundi des données et des clichés obtenus hier et aujourd’hui par des robots de fabrication américaine.
Depuis la catastrophe du 11 mars et l’accident nucléaire qui a suivi, c’est la première fois que la situation à l’intérieur des bâtiments est rendue publique, car les hauts niveaux de radiation empêchaient l’intervention des techniciens.
Selon Tepco, les robots ont opéré durant une cinquantaine de minutes au premier étage du réacteur numéro 1, où ils ont détecté des niveaux de radiation de 49 millisieverts par heure.
Un séjour de 5 heures dans un tel environnement exposerait un individu à 250 millisieverts de radiation, soit la limite autorisée pour les techniciens du nucléaire qui interviennent en situation d’urgence.
L’exploitant de la centrale espère localiser les zones les moins dangereuses où les intervenants pourront effectuer les opérations de décontamination, en vue de programmer le contrôle progressif de la situation.
Selon Yukio Edano, les personnes évacuées pourraient regagner leurs domiciles dans les 6 mois
Selon le secrétaire général du gouvernement, Yukio Edano, les personnes qui ont dû fuir la zone d’évacuation autour de la centrale pourraient être en mesure de regagner leurs domiciles dans les 6 mois, au plus tôt.
Yukio Edano s’est exprimé ce lundi, au lendemain de l’annonce d’une feuille de route, par le responsable de Tepco, pour le contrôle progressif de la situation sur le site de Fukushima.
L’opérateur envisage de faire baisser les niveaux de radiation dans les 3 mois à venir, afin d’éliminer ensuite les particules radioactives pour mieux contrôler la situation, d’ici 6 à 9 mois.
M. Edano a jugé réaliste la feuille de route établie par les experts.
Les constructeurs automobiles nippons relancent progressivement la production dans l’Archipel
Un mois après la double catastrophe du 11 mars, les constructeurs automobiles japonais commencent à rouvrir leurs usines dans l’Archipel.
Ce lundi, l’entreprise Toyota a rouvert ses 14 usines d’assemblage, dont 2 sont gérées par des sous-traitants dans les préfectures sinistrées d’Iwate et de Miyagi.
Le constructeur Nissan a également relancé des usines de moteurs et d’assemblage situées dans les préfectures de Tochigi et de Fukushima.
De son côté, l’entreprise Daihatsu a rouvert ses usines dans les préfectures d’Osaka et de Kyoto.
Honda se maintient en mode de production limitée dans la plupart de ses usines.
Les constructeurs automobiles sont confrontés à une pénurie de pièces détachées, en raison des délais de réfection des usines situées dans les zones sinistrées. Le retour à la normale n’est donc pas envisageable dans l’immédiat.
Naoto Kan se prononce pour une réforme en profondeur de la politique nucléaire du Japon
Le premier ministre japonais Naoto Kan promet de réformer en profondeur la politique nucléaire du gouvernement, suite à la crise survenue à la centrale Fukushima Dai-ichi.
Ce lundi, en commission parlementaire, M. Kan a déclaré que les causes de l’accident nucléaire de Fukushima devaient être examinées dans le détail.
Le premier ministre japonais était préalablement favorable à l’énergie nucléaire, estimant que les centrales étaient parfaitement sécurisées. Mais il considère désormais que ces considérations n’ont plus à intervenir car une réforme de la politique nucléaire est devenue inévitable.
Durant la même réunion, M. Kan a précisé que le Japon devait envisager un site de stockage des déchets radioactifs.
Tepco lutte contre la dispersion des particules radioactives
Tepco prévoit par ailleurs d’utiliser un agent chimique durcissant pour empêcher la propagation des poussières et des particules radioactives autour de la centrale de Fukushima.
La Compagnie d’électricité de Tokyo a annoncé que des émulsions de polymère seront vaporisées sur les débris à proximité des bâtiments qui abritent les réacteurs, à compter de mardi prochain. Le recours au polymère est expérimenté depuis le 1er avril.
Les explosions d’hydrogène qui ont soufflé les toits et les murs des bâtiments abritant les réacteurs 1 et 3 ont répandu de la poussière et des particules radioactives sur le site.
Il y a environ 2 semaines, les techniciens ont eu recours au polymère, autour d’une piscine de stockage de combustible irradié, afin d’empêcher la dispersion des substances radioactives. Cet agent chimique est ordinairement utilisé sur les sites de construction pour fixer la poussière.
Selon Tepco, le polymère s’est révélé utile et les niveaux de radiation sont restés relativement faibles dans l’enceinte de la centrale.
L’opérateur espère achever ces opérations d’ici la fin du mois de mai autour des bâtiments des réacteurs et fin juin pour l’ensemble du site.
Il est ensuite prévu d’utiliser d’immenses rideaux filtrants pour recouvrir les bâtiments et empêcher la dispersion des substances radioactives dans l’environnement.
La ligne Tohoku Shinkansen sera complètement rétablie le 30 avril
Le train à grande vitesse Shinkansen rentrera en service entre Tokyo et Shin-Aomori, dans la préfecture d’Aomori. à la fin du mois.
Ce lundi, la Compagnie des chemins de fer de l’Est du Japon, JR East, a annoncé qu’elle rouvrira les trois tronçons endommagés de la ligne Tohoku Shinkansen.
La compagnie ferroviaire a expliqué que le service sur le tronçon le plus au nord, entre Ichinoseki et Morioka, reprendra samedi. Le service entre Fukushima et Sendai à l’extrémité sud de la ligne reprendra lundi prochain. La liaison entre Tokyo et Sendai sera alors complètement rétablie.
La section centrale entre Sendai et Ichinoseki rouvrira probablement le 30 avril.
Commentaire : impact économique de la crise nucléaire de Fukushima
L’opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi a annoncé dimanche qu’il lui faudrait encore 6 à 9 mois pour en reprendre le contrôle. Dans notre commentaire d’aujourd’hui, nous avons demandé à Kenji Yumoto, directeur de recherche à l’Institut japonais de recherche de nous parler de l’impact économique de cet accident.
Radio Japon
Quelles sortes d’effets la crise nucléaire aura-t-elle sur l’économie japonaise ?
Kenji Yumoto
Le fait que ce problème traîne en longueur a un impact négatif sur des secteurs variés, en raison des bruits qui circulent concernant les radiations.
Par exemple, même dans les régions où les livraisons de produits agricoles, principalement de légumes, et aussi de produits de la mer n’ont pas été suspendues, les prix dégringolent, et les profits disparaissent.
Certains pays pensent même que les produits industriels sont contaminés par les radiations, et ils ont décidé de limiter leurs importations. Ces nations acceptent maintenant seulement les produits qui ont été inspectés à l’entrée sur leur territoire, ou des produits accompagnés d’un certificat du gouvernement japonais garantissant qu’ils ne sont pas radioactifs.
Malgré la réouverture d’un nombre croissant d’usines au Japon, les exportations pourraient ne pas reprendre pendant un certain temps, si les rumeurs se prolongeaient.
Pour en revenir à l’opérateur de la centrale, je pense que le passif de la Compagnie d’électricité de Tokyo sera énorme, dépassant son actif. Le montant total des indemnités qu’il lui faudra verser aux habitants affectés par les problèmes de la centrale devrait ainsi atteindre 100 milliards de dollars.
Si les dettes de la compagnie dépassent son avoir, le prix de ses actions et titres baissera fortement, sans aucun doute.
Si le prix de l’électricité est relevé pour répondre à la crise, cela aura un effet extrêmement négatif sur l’économie japonaise.
Si par ailleurs, lors du débat sur la révision de la politique de production d’énergie nucléaire au Japon, un accroissement des dépenses liées à la sécurité des centrales est réclamé, tous les opérateurs devront assumer les coûts afférents.
La question de savoir si ce sont les abonnés qui seront facturés ou si d’autres sources paieront sera au centre des discussions dans l’avenir.
Radio Japon
Samedi dernier, les ministres des Finances et gouverneurs des banques centrales des pays du G20 ont mentionné dans leur déclaration conjointe que les problèmes de la centrale étaient une source d’inquiétude pour l’économie mondiale. Quels sont à votre avis les effets sur l’économie mondiale qui devraient le plus nous préoccuper ?
Kenji Yumoto
Les prix des principales sources d’énergie, comme le charbon et le pétrole, ont augmenté entre 10 et 20 pour cent. Cette hausse est principalement attribuée au fait que des nations importantes ont commencé à réexaminer leur politique nucléaire.
Cela entraîne une dépendance accrue à la production d’énergie thermique. Mais comme cette méthode utilise non seulement du pétrole, mais aussi du gaz naturel liquéfié et du charbon, les prix de ces matières premières augmentent eux aussi.
La hausse des prix du pétrole brut a été attribuée à l’instabilité politique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Mais elle est maintenant amplifiée par la crise nucléaire de Fukushima. L’économie mondiale est sur la voie de la reprise, mais à mon avis les problèmes dont est victime la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi pèseront probablement sur l’économie planétaire.
C’était un commentaire de Kenji Yumoto, directeur de recherche à l’Institut japonais de recherche
Près de 28 000 morts ou disparus dans la catastrophe du 11 mars et les répliques qui ont suivi
Près de 28 mille personnes sont mortes ou disparues depuis le séisme et le tsunami qui ont frappé le nord-est du Japon le 11 mars.
L’Agence de la police nationale a annoncé que ce lundi à 15 heures, le bilan des décès confirmés s’élevait à 13 895, un chiffre qui inclut les victimes des répliques des 7 et 11 avril.
13 864 personnes sont toujours portées disparues. »