L’Isle le 16 avril: retranscription ce samedi soir des émissions NHK Word du jour. Notons au passage qu’il n’est pas fait état du tremblement de ce jour à 80km de Tokyo de force 5 dans la journée (local)
Mise à jour le 16 avri à 15h20
Le G20 affirme son soutien à la relance du Japon
Les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales des pays du G20 ont exprimé leur soutien à la relance du Japon après la catastrophe du 11 mars.
Les grands argentiers des 20 pays et nations émergentes les plus industrialisés du monde ont publié une déclaration conjointe à la fin de leur rencontre qui se tenait vendredi à Washington.
Ils ont indiqué que la reprise au niveau planétaire connaissait une progression plus régulière, mais que la catastrophe japonaise avait créé l’incertitude dans l’économie et des tensions dans les prix énergétiques.
Le document reflète l’inquiétude des pays membres face à une possible hausse des prix du pétrole liée à la catastrophe de Fukushima, car ils anticipent une dépendance accrue à la production d’énergie thermique.
La déclaration exprime aussi la confiance du G20 dans la solidité de l’économie et du secteur financier japonais.
Elle identifie la hausse des prix des denrées alimentaires et du pétrole au Moyen-Orient et en Afrique du Nord comme un facteur d’inquiétude pour l’économie mondiale.
La Russie pourrait lever sa recommandation de ne pas voyager au Japon
Le responsable d’une agence scientifique russe fait savoir qu’il conseillera à son gouvernement de lever sa recommandation de ne pas voyager au Japon.
Le directeur de l’Agence fédérale russe médicale et biologique, Vladimir Uiba, s’exprimait en conférence de presse vendredi à Tokyo.
Il conduit actuellement une équipe de responsables russes chargée d’étudier l’accident de la centrale de Fukushima.
M. Uiba a expliqué que le niveau de radiation dans l’enceinte de l’ambassade de Russie à Tokyo était vendredi de 0,07 microsievert par heure, un taux inférieur à celui enregistré à Moscou.
Il a également fait remarquer que des examens n’avaient décelé aucun problème thyroïdien chez les quelque 200 membres et proches du personnel de l’ambassade.
Immédiatement après le séisme du 11 mars, le gouvernement russe avait conseillé à ses citoyens de ne pas se rendre au Japon.
Un Japonais de 113 ans devient l’homme le plus âgé du monde
Un Japonais âgé de 113 ans est devenu l’homme le plus âgé du monde suite à la mort du détenteur du précédent record, jeudi aux Etats-Unis.
Selon le groupe américain de recherches en gérontologie, le Japonais Jiroemon Kimura est l’homme le plus âgé du monde depuis la mort de Walter Breuning, un habitant du Montana décédé à 114 ans.
M. Kimura est né en 1897 et habite Kyoto. Il estime que le secret de sa longévité est de s’en être toujours remis au Ciel. Il est reconnaissant du bien-être dont il jouit grâce aux soins attentifs de son entourage.
Commentaire de Yoshihiko Noda sur le soutien du G20
Le ministre japonais des Finances Yoshihiko Noda a déclaré après la rencontre du G20 que la publication rapide d’informations précises sur la catastrophe nucléaire et sur d’autres dossiers était essentielle pour que le Japon puisse obtenir le soutien des autres membres.
M. Noda a déclaré à la presse à Washington qu’il avait parlé avec franchise des problèmes à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, des dégâts provoqués par les rumeurs, des coupures d’électricité et d’autres difficultés, lors de la réunion des grands argentiers du G20.
Les autres membres, a-t-il ajouté, ont promis un soutien sans réserve à la relance du Japon, en réponse à la demande qu’il avait exprimée dans ce sens.
Le niveau de l’eau radioactive dans le tunnel du réacteur 2 augmente à nouveau
Selon l’opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, le niveau de l’eau radioactive dans un tunnel du réacteur 2 a augmenté.
L’eau contaminée qui s’est accumulée dans les installations de la centrale gêne les efforts des techniciens pour restaurer les systèmes de refroidissement du réacteur. On craint également de possibles fuites d’eau radioactive dans l’océan ou dans la nappe phréatique.
La Compagnie d’électricité de Tokyo, Tepco, a fini mercredi de transférer une partie de l’eau contaminée, environ 660 tonnes, du tunnel vers le condenseur d’une turbine.
Le transfert a permis d’abaisser de 8 cm le niveau d’eau dans le tunnel, mais ce samedi matin, le niveau avait de nouveau augmenté, dépassant de 2,5 cm celui précédemment enregistré.
La compagnie espère entamer le transfert de l’eau contaminée vers une installation de traitement d’ici la fin de la semaine prochaine. Elle accélère maintenant ses activités pour contrôler et colmater les fuites d’eau éventuelles.
Informations sur les niveaux de radiation sur le site web du ministère japonais des Sciences
Le ministère japonais des Sciences communique sur son site internet les niveaux de radiation relevés dans le pays entier. Ces informations sont également fournies en anglais, en coréen et en chinois.
Les niveaux de radiation et de susbstances radioactives détectés au sol, dans l’eau de pluie, dans l’eau du robinet et dans l’atmosphère sont disponibles sur le site du ministère.
Des mesures indépendantes de radiation effectuées par le ministère près de la centrale Fukushima Dai-ichi, gravement touchée par le séisme, sont aussi publiées.
Retrouvez ces informations à l’adresse suivante : www.mext.go.jp
Mise à jour le 16 avril à 21h53
« Tepco ve mesurer la radioactivité au large de Fukushima
La Compagnie d’électricité de Tokyo, Tepco, s’est engagée à prendre des mesures pour contrôler l’impact environnemental de l’eau radioactive déversée dans l’océan à partir de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.
Tepco a prévu de mesurer les niveaux de radiation à quatre endroits situés à 3 km des côtes et à deux endroits situés à 8 km du littoral. Ces mesures s’ajouteront à celles déjà réalisées au niveau du rivage et à 15 km de la côte.
La décision prise est une réponse à une demande émise par l’Agence de sûreté nucléaire et industrielle, un organisme gouvernemental. Les résultats des mesures seront communiqués d’ici le 2 mai.
Tepco a déversé dans l’océan quelque 10 000 tonnes d’eau peu radioactive entre le 4 et le 10 avril. L’objectif de cette opération était de faire de la place dans le sous-sol du bâtiment de la turbine du réacteur numéro 2 pour recevoir l’eau hautement radioactive.
L’eau déversée avait été découverte dans une installation de retraitement des déchets nucléaires, qui sert également de lieu de stockage pour des matériaux hautement radioactifs. L’eau a aussi été trouvée dans des canalisations souterraines, qui reçoivent normalement les rejets des réacteurs 5 et 6.
Reprise des ventes de poissons d’Ibaraki
Des poissons pêchés au large de la préfecture d’Ibaraki ont été acheminés au marché tokyoïte de Tsukiji, pour la première fois en deux semaines.
La pêche dans la zone était suspendue depuis la découverte de substances radioactives à des niveaux supérieurs aux normes légales dans certains poissons. Les niveaux élevés de matières radioactives avaient été trouvés le 4 avril dans des petits poissons appelés lançons.
Samedi, quatre sortes de poissons ont été envoyées au marché de Tsukiji, dans 40 caisses. Une note était fixée à chacune des caisses, signalant l’absence de substances radioactives à des niveaux supérieurs à la normale.
Le gouvernement préfectoral de Tokyo a fait savoir que le poisson a été vendu au prix habituel. Vendredi, les pêcheurs ont recommencé à travailler. Ils ont pris des poissons dont le niveau de contamination ne dépasse pas la normale.
Le Japon a demandé au Brésil d’alléger les restrictions aux exportations alimentaires
Le Japon a demandé au Brésil d’alléger les restrictions sur les exportations alimentaires provenant du Japon imposées depuis l’accident nucléaire survenu à la centrale de Fukushima.
Le ministre japonais des Affaires étrangères, Takeaki Matsumoto, a rencontré son homologue brésilien Antonio Patriota ce samedi à Tokyo.
Le chef de la diplomatie japonaise a remercié son visiteur pour l’aide fournie par le Brésil à la suite du séisme et du tsunami qui ont dévasté le nord-est du Japon le 11 mars.
Suite à la crise nucléaire provoquée par la situation à la centrale de Fukushima, le Brésil a demandé au Japon de fournir pour certaines de ses exportations alimentaires des certificats montrant qu’elles sont inoffensives selon les normes internationales de radioactivité.
Evoquant cette demande, M. Matsumoto a expliqué à M. Patriota les mesures prises au Japon, et notamment l’interdiction de vendre et transporter certains aliments. Il a souligné que les exportations alimentaires japonaises étaient sans danger, demandant au Brésil d’envisager sereinement la situation.
De son côté, M. Patriota a expliqué que le Brésil avait imposé des restrictions conformes aux directives des organisations internationales. Il a précisé que son pays envisagerait de modifier ou de supprimer les restrictions en fonction de l’évolution de la situation.
L’Union européenne fixe la norme de radiation pour les navires provenant du Japon
La Commission européenne a demandé aux ports sous sa juridiction de contrôler les niveaux de radiation sur les navires et cargos en provenance du Japon pour vérifier qu’ils n’excèdent pas les nouvelles limites instaurées.
Dans un communiqué publié vendredi, la Commission a suggéré une nouvelle norme de 0,2 microsievert par heure au dessus de la normale, qui est elle de 0,1 microsievert par heure. Le communiqué précise que si les autorités portuaires détectent des niveaux de radiation supérieurs aux limites fixées, le gouvernement concerné devra immédiatement informer la Commission et le navire détecté devra être nettoyé de fond en comble.
Ce protocole survient au lendemain de l’arrivée dans le port hollandais de Rotterdam du premier navire à avoir quitté le Japon depuis le début de la crise nucléaire. Selon un porte-parole de l’Union européenne, aucun niveau anormal de radiation n’a été détecté sur le navire en question. »
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